L’organisation non gouvernementale Justice pour tous privilégie l’électrification et les sources à faible émission de carbone.
Aucours d’une séance de présentation de la vision de la société civile et les communautés locales congolaises sur la politique Énergétique de ce vendredi 18 novembre 2022 à Bukavu, l’orateur du jour à souligné que la question de l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu n’est pas opportune car ce dernier constitue un élément moteur de risque de réchauffement climatique.
D’après monsieur Eric Mikalano de l’ONG Justice pour tous, modérateur du jour,Il faudrait aussi ne pas investir dans les combustibles fossiles et prioriser les sources de production à faible émission de carbone.
“La question de l’exploitation du gaz méthane du lac Kivu, n’est pas opportune. L’exploitation de ce gaz dans le Lac Kivu constitue un élément moteur de risque de réchauffement climatique car aujourd’hui le monde entier connaît une crise climatique sur le plan environnemental” a-t-il rappelé
Grâce à l’appui technique et financier de la dynamique Pole,certains participants n’ont pas mâchés les mots.
“Notre intervention c’était axé sur la protection des quelques arbres et des Singes au détriment de l’exploitation de nos ressources pouvant nous produire de l’énergie, comme les blocs pétrolier, le Gaz, l’uranium etc. La société civile actuellement se plonger dans les discours dont les occidentaux nous amènent du genre réchauffement climatique, concertation de la nature alors qu’eux continue à exploiter ces mêmes ressources dans le moyen et Proche-Orient pour leurs développement, les désastres climatiques et la production à grande échelle qui leurs donnent la réglementation.comment nous ne pouvons pas planifier de nous même notre propre avenir, l’environnement c’est à nous et le pétrole c’est à nous aussi, de quel droit, ils peuvent Classés nos biens sous le régime de patrimoine mondial, quand eux développent chez eux et détruire toute leurs environnement et nous empêchent de le faire chez nous ? Notre environnement c’est en nous d’en disposer à notre guise si nous voulons faire un développement harmonieux et durable et non que les occidentaux nous imposent quoi faire de nos forêts et de nos gisements en sous sol et autres”declare Jean Bosco Wasso Kazamwali l’un des participants a ses échanges.
Ir Alex IFUNDO, activiste de la Société Civile Environnementale et Agro Rurale du Congo, SOCEARUCO en sigle qui est aussi participant,
Son point de vue en rapport a cette dernière,Étant donné que le secteur de l’énergie est déjà libéralisé, la fiscalité au Sud-Kivu frustre toujours les investisseurs et les entrepreneurs. Ainsi, un appel est lancer aux autorités à tous les niveaux d’en réglementer voire donner des exonérations ce qui est un moyen incitarices des investisseurs afin de résoudre le problème d’électrification.
“Les projet d’exploitation et d’érection des barrages hydroélectriques doivent respecter la protection de l’environnement et les droits des communautés locales et surtout autochtones. la position de la Société Civile Environnementale reste la même sur l’exploitation des blocs pétrolier en RDC, les Aires Protéger et les Zones Humides à valeur nationale et/ou internationale doivent être sauvegarder. Le décret loi N° 14/019 du 02 août 2014 fixant les règles de fonctionnement des mécanismes proceduraux de la protection de l’environnement doit être respecté et pour chaque projet selon ce décret, les l’EIES doivent être obligatoire. la SOCEARUCO est contre les fausses solutions climatique dont la Géo-Ingénieurie” a dit dans un entretien avec kivuavenir.com
Parmi les 9 exigences de la société civile et des communautés locales, il y a entre autres l’accès pour tous à une électricité durable, fiable et abordable d’ici 2030, la garantie d’une électrification qui favorise effectivement le développement socio-économique et le bien être des communautés.
Signalons que le resto flat chez Maman Kindja sur l’avenue Hippodrome dans la commune d’Ibanda a servi de cadre pour cette activité.
Jeremie Baraka