Les motoculystes communément appelé motards ensemble avec les bajajistes dénoncent l’opacité dans la perception des taxes par la mairie de chef-lieu de la province du Sud-Kivu.
Pour manifester leur indignation, ils ont barricadé certains coins de la ville de Bukavu.
Dans les trois communes du chef-lieu de la province du Sud-Kivu, les barricades ont été déposé par les motards pour empêcher aux véhicules et taxis bus de circuler, dans la commune d’ibanda des troncs d’arbres, des pierres et des kiosques ont été placé au niveau de Panzi non loin de la paroisse de cahi, la même situation était observée au niveau de l’essence major vangu sur la route de l’Edap ISP.
« Les Bajajistes et motards réclament une bonne coopération dans la perception des taxes qu’ils jugent sans contrepartie », indique Redouta Mweresi, président de la société civile sous noyau de Panzi
Notons, dit-il, que la perception de cette taxe est entachée de plusieurs irrégularités dont la brutalité et injures publiques de la part des percepteurs de cette dernière affectés par mairie.
« Une fois l’engin arrêté et transféré à la fourrière, la somme de 20$ exigée comme amande n’est pas bien tracée. Pour dire que la perception de ces amandes se fait sans aucune preuve de paiement », renseigne un motard.
Selon le communiqué du maire de Bukavu Meschack Bilubi du 15 Août, tous les motocyclistes non identifiés impliquant ceux n’ayant pas des gilets et cartes ne devaient circuler sur la chaussée dès ce 18 Août.
Sur terrain, cette mesure semble avoir été combinée à celle arrêtée lors de la 28 ème réunion du conseil des ministres du 15 juillet dernier.
Selon le conseil, le gouvernement provincial du Sud-Kivu a interdit aux taxis-motos et tricycles communément appelés Bajaj de circuler à partir du 18 juillet sur avenue Patrice Emery Lumumba, c’est-à-dire depuis la frontière de Ruzizi 1er jusqu’à Labotte dans la commune d’Ibanda.
D’après les autorités, l’objectif est de réduire les accidents de circulation généralement rapportés sur ce sentier et dont sont victimes souvent les motards.
Plusieurs éléments de la police ont été déployés sur les entrées des routes secondaires pour barrer la route aux motocyclistes voulant rouler sur Patrice Emery Lumumba et cela qu’ils aient ou pas des gilets.
Ces percepteurs de celle-ci, poursuit-il, ne tardent pas de vous administrer des coups en pleine route.
Vu cette situation qui a été à la base de la paralysie des activités au quartier Panzi, Redouta Mweresi, président de cette structure citoyenne dudit quartier, demande l’implication personnelle du maire de la ville.
Afin que celle-ci ne se répète plus.
Cette décision de l’autorité prise il y a de cela un mois a souffert d’applicabilité, elle vise à sécuriser d’avantage les usagers et à lutter contre les accidents de circulation devenu monnaie courante dans la ville de Bukavu.
Cependant, Les motocyclistes ont un regard péjoratif, ils estiment que limiter leurs zones d’accès est un manque à gagner, certains parmi eux demandent au gouvernement provincial de revenir sur sa décision.
‘’ la plupart des clients se dirigent vers les zones interdites, nous ne pouvons pas totaliser la recette du jours si le gouverneur persiste sur sa décision’’ indique l’un d’eux retrouver à la place de l’indépendance
Déjà dans la matinée le vice-gouverneur a effectué la ronde pour s’assurer du respect total de cette mesure, constat fait, aucune moto ne visible sur le boulevard patrice Emery LUMUMBA.
Marc MALAGO demande aux motards d’obtempérer a cette décision qui ne vise qu’a rendre fluide la circulation et la protection des citoyens contre les éventuels accidents des circulations ainsi que les embouteillages indique t’il.
Notez que dans un arrêté signé en début du mois de juillet le gouverneur du sud Kivu a interdit la circulation des motos sur la route labotte jusqu’à la frontière de ruzizi 1er. Un moratoire d’un mois a été accordé aux motocyclistes pour s’identifier et continuer à travailler sur d’autres artères de la ville de Bukavu.
Fancy Balibuno