L’incendie qui a consumé l’hôtel de poste la nuit du mardi 14 au mercredi 15 septembre 2021 est une leçon pour les autorités congolaise qui doivent voir dans quelle mesure où elles doivent encadrer sa population.
Ces propos sont du rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Sud-kivu, Jacques Kamanda lors de sa visite avec le président de l’organe délibérat, Zacharie Lwamira au lieu du drame ce mercredi 15 septembre de l’année en cours.
Venir compatir avec les victimes de l’incendie et qui ont perdues leurs biens de grande valeur, Jacques Kamanda pense que ce drame doit interpeller l’État congolais du fait que selon lui, ce n’est pas seulement à l’hôtel de poste où les bureaux et les médias doivent être installés.
Pour le rapporteur de l’Assemblée Provinciale, la ville de Bukavu et la province du Sud-kivu sont mal réputées en ce qui concerne les incendies.
_”Je pense que c’est une leçon que l’État congolais doit maintenant tirer de tous ces incendies signalés dans la ville de Bukavu. C’est chaque jour qu’on enregistre des cas d’incendies dans la ville de Bukavu. Aujourd’hui, ça touche maintenant toute la population bukavienne, car c’est la population qui gagnait le peu à travers les médias et les bureaux qui étaient installés dans ce bâtiment”,_ indique Kamanda Jacques.
De ce fait, il appelle les autorités à faire quelque chose à l’égard des victimes frappées par cette catastrophe et surtout les médias qui informés et maintenant réduit en silence.
Ce dernier promet de faire des plaidoiries en faisant la voix des médias frappés par ce drame auprès des différents partenaires.
Au total 4 médias ont été réduits en silence suite au drame de l’incendie survenue dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 septembre à Bukavu. Ces médias sont entre autres la Radio Télévision Nationale Congolaise RTNC/Bukavu, RTVGL, la MRT9 et Canal Futur.
D’autres médias ayant leurs sièges dans le bâtiment consumé et non touchés par l’incendie, ont été aussi victimes des vols. Ces médias n’ont trouvés aucun appareil dans leurs bureaux.
Maintenant beaucoup de journalistes restent sans travail à cause de ce qui vient de se passer dans leurs maisons de presse.
Claude Musengero