” Tant que les malfrats attrapés et remis dans les mains des éléments de l’ordre, soient relâchés dans un laps de temps sans être sanctionné, il n’y aura pas baisse de cas des justices populaires au quartier Ndendere et dans toute la ville de Bukavu”.
Ces propos sont du chef de quartier ndendere, ALBERT Migabo Nyagaza. C’était au cours d’une réunion du conseil de sécurité du quartier ndendere, de ce mardi 11 Mai 2021au bureau du quartier, à la botte.
Au cours de ce conseil qui a connue la participation des chefs d’avenues, les membres des comités locaux de développement (CLD) et plusieurs autres personnes, le chef du quartier ndendere a fait savoir que si des cas des justices populaires ne cessent de d’augmenter au quartier ndendere et dans la ville de Bukavu, c’est à cause de la faiblesse de la chaîne pénale congolaise.
Cela se justifie par le fait de voir les personnes attrapé en cours de leur mission, celle d’opérer dans des maisons pendant la nuit et même la journée et conduite aux instances, soient relâchés quelques heures après sans être puni et subir la rigueur de la loi.
La chaîne pénale qui a dans ses attributions le pouvoir de punir, sanctionner, devrait juger les personnes qui sèment des terreurs dans dans plusieurs quartiers de la ville de Bukavu selon les règles de la loi et non les relâcher.
Selon le chef de ce quartier, même si la justice populaire est interdite par la loi, lorsqu’une personne qui était attrapé se donne le courage de circuler librement dans le quartier après qu’elle soit libéré par la justice, la population devient très colérique et peut penser à faire recours à la justice populaire et à ce moment, la responsabilité sera à la tête de la justice.
Le fait de libérer un bandit, c’est pour mettre sa vie ou celle de la population en danger, martèle le numéro 1 du quartier ndendere.
En ce qui concerne les entrées et sorties des personnes dans des avenues, Migabo Nyagaza, demande aux cadres de base de travailler d’arrache-pied pour surveiller tous les mouvements des personnes étrangères dans cette partie de la commune d’Ibanda.
Il demande également à la population de renforcer leur collaboration avec la police nationale congolaise et éviter de faire recours à la justice populaire lorsqu’elle appréhende un suspect.
Dans différents quartiers de la ville de Bukavu, quand un présumé voleur est attrapé, les habitants font recours aux cas des justices populaires et non laisser la justice faire son travail. Cela se justifie par le fait que” souvent ces personnes attrapé” sont libérés après avoir payé une amande”.
Le cas de justice populaire le plus récent est celui survenu la semaine dernière où un présumé voleur avait été tué et brûlé vif par les étudiants à l’Institut Supérieur Technique Médical ISTM.
La victime venait d’opérer dans des kiosques qui se trouve près de l’Université officielle de Bukavu UOB avec 3 autres personnes.
Claude Musengero