Alors que le monde entre dans la quatrième année de la pandémie de COVID-19, nombreux pays en développement n’ont pas jusqu’à ce jour, accès à des traitements ou à des tests abordables.
Cette précision est du coordonnateur de l’organisation Lutte Nationale contre la pauvrette en RDC « LUNACOP » asbl/GCAP-RDC, Aristide Wilonja Mwili.
C’était lors d’une journée de réflexion sur la sensibilisation, conscientisation des masses communautaires et sur l’équité des vaccins contre le corona virus, à toutes les nations.
L’activité de la sensibilisation et conscientisation s’était tenue le 11 mars 2023 dernier, dans l’une des salles du centre d’accueil du Cap/Nguba, commune d’Ibanda, dans la ville de Bukavu, au Sud-Kivu.
Pour le coordonnateur de la LUNACOP asbl/GCAP-RDC, outre la grippe espagnole de 1918, le monde n’a jamais connu aucune autre pandémie aussi mortelle que la Covid-19.
Cela, du fait que, estime Aristide Wilonja Mwili, cette pandémie aurait obligé certains pays d’emballer des personnes mortes dans des sacs en les enterrant dans des fosses communes, sans la présence des familles éprouvées.
Dans un entretien avec la rédaction de kivuavenir.com, le coordonnateur de cette association sans but lucratif, a fait savoir que ces assises se sont inscrites dans le cadre de permettre aux personnes les plus exposées à cette pandémie, les autorités et autres acteurs non étatiques, afin de réfléchir ensemble, dans le but de trouver des solutions salutaires de lutte contre la Covid-19
« Comme l’a souligné la CNUCED, Covid-19 pourrait faire reculer de quatre décennies la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Si les gouvernements avaient écouté la science et partagé équitablement les vaccins avec le monde, on estime qu’au moins 1,3 million de vies auraient pu être sauvées au cours de la seule année du déploiement des vaccins, soit un décès évitables toutes les 24 secondes », martèle Aristide Wilonja Mwili.
A en croire-t-il, il est temps d’intégrer la justice, l’équité et les droits de l’homme dans la préparation et la réponse aux pandémies.
Ajoute notre source, ce n’est qu’alors que le monde peut véritablement tourner la page sur ce chapitre de l’histoire afin de dire « plus jamais ça ».
Il est à signaler que cette journée de réflexion avait connu la participation des représentants des associations des personnes de 3ème âge, ceux des personnels soignants (SYNAMED et UNIC), des personnes vivants avec handicap, des associations des personnes vivant avec des maladies chroniques, des femmes des médias ; ainsi que ceux du peuple autochtone
Elle s’était organisée à l’occasion du 3ème anniversaire de la Covid 19, qui est célébré le 11 mars.
Claude Musengero