Selon le point 38 du calendrier électoral de la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante, du dimanche 7 octobre au jeudi 15 novembre 2018 aura lieu l’impression des bulletins de vote, des procès-verbaux et des fiches des résultats pour les élections du 23 décembre 2018.
En ce moment (depuis le 20 septembre) la CENI est (en principe)en pleins préparatifs techniques pour l’impression de ces documents.
Curieusement, les « Machines à voter » pour lesquels la CENI se bat bec et ongles auront comme rôle aussi : l’impression des bulletins de vote.
Questions.
1. Quels sont les bulletins que l’électeur utilisera, ceux sortis de la « machine à voter », ou ceux dont l’impression débutera le dimanche 7 ?
2. Pourquoi ce double-emploi ?
3. Pourquoi cette fixation maladive de la CENI pour l’utilisation de la « machine à voter » alors qu’elle ne vient qu’encombrer le processus ?
4. Du point de vue de la loi et du point de vue du propre calendrier de la CENI, nulle part ne figure la machine à voter.
5. Comment la CENI peut-elle justifier cette cacophonie ?
6. En décidant l’achat des “machines à voter”, la CENI avait donc perdu de vue que le calendrier électoral prévoyait autre chose?
Le crime parfait n’existant pas, la CENI vient d’être rattrapée par ses propres contradictions.
Il est grand temps que la CENI soit interpellée sans délai afin qu’elle rende compte au peuple. Et le peuple doit rapidement se réapproprier le processus électoral, son processus.
Bruxelles, le 1er octobre 2018
Cheik FITA