Quatre chefs d’Etat africains ont tenu un mini-sommet à Oyo, dans le nord du Congo-Brazzaville, capitale voisine de Kinshasa.
Cette rencontre avait pour but d’échanger sur les questions sécuritaires dans la région des Grands lacs, ainsi que les récents coups d’État successifs en Afrique de l’Ouest.
Selon nos confrères de l’actualité.CD, les échanges entre les présidents Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, Yoweri Museveni d’Ouganda et Faure Gnassingbé du Togo ont porté essentiellement sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest.
Au cours de ces échanges, les participants ont accusé les Forces démocratiques alliées (ADF) d’être à la base de nombreux massacres signalé dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, où ces forces rebelles seraient installés depuis plus d’une trentaine d’années déjà.
“Il faut serrer les rangs pour faire barrage à ces fâcheux ADF qui ont fait allégeance à l’État islamique et qui semblent à présent décidées à imposer leur loi dans les pays du Bassin du Congo”, peut-on lire Actualité.cd
Dans le cadre des mesures prises à l’encontre du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso, après les coups d’Etat survenus dans ces trois pays depuis mai 2021, Denis Sassou et ses homologues ont aussi lors de ces assises, réitéré leur soutien à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Il faut noter que d’autres chefs d’ États seraient invité à Oyo. C’est le cas par exemple des présidents d’Angola, du Burundi et du Rwanda
Ces derniers n’ont pas répondu oui à l’invitation vu leurs agendas surchargés par d’autres programmes.
Claude Musengero