Le procès du conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, Salomon Kalonda s’ouvre le jeudi 17 août devant la cour militaire de Kinshasa/Gombe.
L’annonce a été faite par la défense de l’opposant proche de l’ancien gouverneur du Katanga.
« La citation lui a été signifiée lundi », a affirmé Me Christian Nkoy, l’un des avocats de la défense.
Les trois préventions à charge de Salomon Kalonda sont notamment trahison en temps de guerre, incitation d’un militaire à commettre des actes contraires au devoir ou à la discipline et atteinte au secret de la Défense nationale pour s’être fait remettre un document secret.
Le 5 juin, devant la presse, le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l’état-major de Renseignements militaires, avait cité trois griefs mis à charge de Salomon Kalonda, notamment.
La détention illégale d’arme à feu et de munitions de guerre
l’incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline.
Atteinte à la sûreté de l’État.
Pour le dernier chagrin, le colonel Kangoli Ngoli avait accusé le prévenu d’avoir entretenu des contacts avec la rébellion du M23 et les officiels rwandais « dans le but de renverser le régime en place en République démocratique du Congo, par tous les moyens ».
Salomon Idi Kalonda, conseiller spécial et politique de Moise Katumbi, a été arrêté ce mardi 30 mai à l’aéroport de Ndjili.
Après quelques jours aux Renseignements militaires, il a été transféré à la prison militaire de Ndolo.
Charles Ko