Cet élu du peuple l’a dit le samedi 10 octobre dernier, lors de la commémoration du 14ème anniversaire des massacres de Kaniola et Nindja.
A cette occasion, Homer Bulakali s’est dit être à Kaniola pour consoler la population qui avait été meurtrie, mais aussi décrier cette situation et dire que les crimes ne doivent pas rester impunis.
On ne peut pas abattre des humains comme des bêtes, les assassins sont connus, les nations unies ont un rapport ou alors un des éléments, et des années puissent d’écouler sans que justice ne soit rendue. La confiance me confiée par la population me pousse aujourd’hui à arriver ici à Kaniola pour dire à cette population que le temps de garder silence est passé et le temps d’exigence d’une justice équitable est arrivé , indique-t-il.
Ce député provincial renseigne et veut que les auteurs qui avaient commis ces massacres ainsi que leur pays puissent répondre des crimes commis sur les peuples. Il souligne que lors de ces massacres il avait des négociations entre les forces onusiennes et les tueurs et ces négociations, lesquelles on ne sait ça se menait comment.
« Ça veut dire que les nations unies connaissent très bien qui sont les tueurs et ces tueurs on doit le rendre devant les tribunaux pour répondre de leurs actes », insiste Homer Bulakali.
Par ailleurs, Homer Bulakali demande et exige à côte du prix Nobel de la paix 2018, Denis Mukwege la création d’un tribunal pénal international pour la RD Congo.
Toutefois, Homer Bulakali remercie le prix Nobel de la paix 2018, estimant que ce sont des gens qui rejoignent sa lutte, car selon lui, ce combat avait commencé avant même que le rapport mapping n’existe.
« Les idées sont venues en 1999, et là suis allé faire l’Université pour avoir un bak-grounds, afin que je me batte et en 2008 je commencé le combat ouvert, le rapport mapping est sorti en 2010 pendant que j’étais déjà sur le terrain de bataille, et là on se battait déjà contre les massacres et les tueries et j’ai embrassé même la carrière politique afin que je puisse atteindre les décideurs et parler au nom de la population », ajoute Homer Bulakali.
Cet élu du peuple insiste et exiger la justice, pas seulement sur le rapport mapping, car pour lui, le rapport mapping n’est qu’une partie, mais aussi sur d’autres crimes qui avaient eu lieu après la période traitée par le rapport mapping, entre autre les massacres de Kaniola et Nindja.
« Nous avons commencé à enterrer nos morts, à le compter, à les égrainer en 2004 alors que le rapport mapping part de 1993 à 2003 ça veut dire qu’il ya encore beaucoup des choses à faire, raison pour laquelle étant à Kaniola je demande le rapport annexes au rapport mapping pour que tous les crimes soient inventoriés et que les coupables puissent être poursuivis, jugés et condamnés », conclut Homer Bulakali, député provincial du Sud-Kivu.
La rédaction