La multiplicité des barrières dites « illégales» reste un défi majeur pour les voyageurs, dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu .
Cette situation vient d’être dénoncée par Kikandi Kulu Bwaale Christelle, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, lors d’un dîner de presse animé ce samedi 10 juin en présence des plusieurs médias .
Cette femme de la scène politique du Nord-Kivu et notable de Masisi déplore le fait que, regrette-t-elles, malgré les appels et les mesures de suppression de ces points de tracasserie, la situation reste loin d’être maîtrisée .
« Ces derniers temps, pour quitter Sake jusqu’à Masisi centre, nous estimons plus de 10 barrières . Les chauffeurs de véhicules et les taximans de moto payent des frais pour le passage. Une moto dans chaque barrière paye 1000 francs congolais alors que les véhicules fuso payent 10 000, voir même 15 000 FC à 20 000 FC. Cela cause même que le prix de transport soit majoré . C’est déjà un danger pour la population.» déclare Kikandi Kulu Bwaale Christelle au micro de Kivuavenir.com
Tout en déplorant cette cette situation, celle-ci condamne ce qu’elle qualifie du «silence» de la part des autorités de la place.
Selon un chauffeur contacté par la rédaction de bmnews.cd , le début du calvaire des tracasseries commence à Mubambiro.
Ce dernier précise que certains militaires Congolais et même les groupes armés sont tous concernés par ce froisonnement des barrières illicites .
Il est à noter que Kikandi Kulu Bwaale, est une actrice de la scène politique au Nord-Kivu et l’une des femmes leaders de Masisi. Elle reste célébrissime pour ses actions de développement dans sa circonscription électorale de Masisi, au Nord-Kivu