La peur d’une balkanisation de la République démocratique du Congo revient en force dans les discours, alimentée par des bruits insistants d’une intervention militaire de l’Ouganda et policière rwandaise à l’Est précisément dans la province du Nord-Kivu, et les souvenirs d’un réel morcellement du pays il y a des descenies.
Est-il vrai que le pays est déjà balkanisé?C’est une question que nombreux des congolais se pose aujourd’hui.
Pour répondre a cette dernière, certains pensent que l’actuel président Félix Tshisekedi poursuit l’œuvre de ses partenaires occidentaux qui veulent voir la RDC coupée en morceaux.
Pour certains contacter par kivuavenir.com, la fois passée Martin Fayulu Madidi ancien candidat à la présidence de 2018 a été empêché par le régime en place de marcher contre la balkanisation à Kinshasa et une chose étonnante et que même
son proche au nom de l’ex-Premier ministre Adolphe Muzito, a même suggéré de “faire la guerre au Rwanda “ pour ramener la paix dans l’Est de la RDC.
Originaires de l’ouest, ces deux opposants soufflent sur les braises des conflits à l’Est, où plusieurs événements fin 2019 ont ravivé le souvenir d’une division en trois du pays au début des années 2000.
Au premier rang figurent l’écho d’une présence militaire du Rwanda au côté de l’armée congolaise dans la traque de rebelles hutu ex-génocidaires autour de Goma.
Selon plusieurs sources, des soldats des forces spéciales rwandaises ont participé à une offensive fin novembre, écrit
Kivu security tracker (baromètre sécuritaire) du Groupe des experts du Congo(GEC) et ses partenaires.
” L’armée rwandaise, qui semble régulièrement présente dans ces territoires, aurait également tués trois civils, confondus avec des rebelles hutu rwandais “, ajoutent ces experts rattachés à l’Université de New York, et qui travaillent depuis des années sur le Kivu.
L’opération contre les rebelles hutu du FDLR et ses groupes dissidents “est conduite par l’armée congolaise “, a cependant assuré le ministre rwandais des Affaires régionales, Olivier Nduhungirehe, joint par nos confrères de l’AFP à Kigali.
“Mais si jamais ils demandent de l’assistance ou des renseignements, nous sommes heureux de les leur fournir “, ajoute le ministre, tout en niant toute présence de soldats rwandais en RDC.
Mais aujourd’hui une police rwandaise est présente à Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Par ailleurs, le massacre d’un total de plus de 1500 civils pour une seule année de 2021 dans le territoire de Beni a nourri la théorie d’un remplacement des populations congolaises dans cette zone du Nord Kivu près de l’Ouganda.
De nombreux survivants fuient ces massacres attribués au groupe armé d’origine ougandaise des forces démocratiques alliées (ADF).
Après que l’archevêque de Kinshasa Fridolin Ambongo est estimé que les tueries de Beni sont des actes réfléchis, planifiés, avec pour objectif ” la balkanisation de la RDC “
“Cela se vérifie à travers le remplacement de la population déplacée par des populations généralement rwandophones ou ougandophones “, a-t-il ajouté, une théorie déjà entendue par l’AFP dans la région.
Il ya la présence de l’armée ougandaise qui coalise avec les FARDC dans l’objectif de traquer les rebelles ougandais (ADF) qui sont au Nord-Kivu.
Pour l’analyste indépendant et membre du bureau de coordination de la société civile sud-kivu, monsieur Luc Murhambo pense qu’une nation qui depuis les décennies a détruit le Kivu en particulier Nord-Kivu et sud Kivu ne peu rien apporté comme solution.
“le chef de l’État nous ramène la même nation pour nous protéger, je me réserve de vous dire ce phénomène s’appelle comment, je me demande s’il a examiné la police nationale congolaise et notre armée FARDC et a vu que ces derniers n’ont pas la qualité et la compétence de sécuriser cette région, pourquoi la Monusco au pays, l’état paye fortement mais notre chef pas crû en l’ONU, la FAZ avait remporté plusieurs victoires celles de chechenie, de sayo et de beaucoup d’autres endroits en Éthiopie on reconnaît que la FARDC est plus forte mais je ne sais pas pourquoi en elle-même les ADF ne pouvaient succomber soyons unis mes frères et vigilants pour l’unité de notre patrie”, conclut-il .
De son côté, Lucien Buhendwa Analyste indépendant, chercheur en droit Constitutionnel et activiste, appel de sa part le peuple congolais à la vigilance.


“Vu l’existence de l’armée Ougandaise sur le sol congolais ;
et l’annonce de l’arrivée de la police Rwandaise au Nord-kivu.
Nous vous invitons chers compatriotes au patriotisme à ces termes:
Chers acteurs de la société civile , militants des mouvements citoyens et chers collègues. C’est avec regret que je suis entrain de constater l’inertie qui plane actuellement sur les forces vives dans notre pays, plus particulièrement à celles du Sud-Kivu”, indique Lucien Buhendwa .
Actuellement la présence de l’armée ougandaise se fait remarquer au nord-kivu, sans qu’il y est une quelconque dénonciation ou du moins manifestation de votre part.
Peut-on acter votre complicité ou inefficacité par rapport à cette question ?
Le moment durant lequel la République a besoin des ses dignes filles et fils, elle se retrouve malheureusement abandonnée à son triste sort. La société civile du Nord-Kivu étant actuellement coincée par le l’État de siège, il nous semble plus opportune l’intervention de toutes les forces vives pour dire non à l’existence de l’armée Ougandaise sur notre territoire et l’entrée de la police Rwandaise sur le sol congolais.
On ne fait pas la fête lorsque ça brûle chez les voisins dit-on, j’en appelle à toutes les forces vives, plus particulièrement celles du sud-kivu à manifester jusqu’à persuader l’armée Ougandaise de libérer l’espace occupée par elle en RDCONGO et la police Rwandaise de ne pas pénétrer notre territoire”, déclare ce défenseur de droit de l’homme
Pour rappel,entre 1998 et 2001, le Rwanda et ses alliés du RCD ont contrôlé le Kivu (est), l’Ouganda et le MLC de Jean-Pierre Bemba avaient la mainmise sur le nord et le nord-est, face à Kinshasa qui exerçait sa souveraineté sur le reste du pays avec le soutien de l’Angola et du Zimbabwe.
Les armées régulières du Rwanda et de l’Ouganda se sont même livré à une guerre des six jours pour le contrôle des richesses à Kisangani dans le nord-est (diamant, or) en juin 2000.
Après les accords de paix du début des années 2000, des rebelles plus ou moins soutenues par Kigali (RCD, CNDP, M23) ont continué de défier Kinshasa.