Le 6 septembre 2023 sera une date inoubliable pour de nombreux congolais car c’est une date à laquelle le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo a lancé la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né.

Le lancement officiel à eu lieu à l’hôpital Général Militaire, situé au camps Tchatshi dans la commune de Ngaliema.
Dans son discours, le chef de l’État monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo à préciser que l’objectif de ce programme est de réduire le taux de décès maternels et va tant soit peu soulager plusieurs familles congolaises.
Soulignant l’importance de cette mesure, le chef de l’État à ajouté que cela va permettre à toutes les femmes de bénéficier de soins sans contraintes financières majeures.
Quant aux formations hospitalières censées accueillir les femmes enceintes, le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo , à travers le ministre de la santé, à annoncé que 300 hôpitaux ont déjà été choisis à Kinshasa et 2190 kits d’accouchement pour maternités déjà préparés.
« En effet, ceci ne concerne que Kinshasa dans un premier temps avant de prendre 12 autres provinces qui seront également couvertes et tout le pays dès janvier 2024 » a conclu le président de la République Monsieur Félix Tshisekedi
Le patron de la santé a son tour à fait savoir que ce programme dont le budget est évalué à 41,700 millions de dollars américains par an va « du moment où la femme tombe enceinte […] jusqu’au premier mois du bébé , tout ce qui peut arriver en termes de soins de santé sera pris en charge par l’état congolais.
« Nous avons déjà reçu tout l’argent. Les 200 millions de dollars pour tout le pays par an déjà inscrits dans le budget 2024 », a précisé Dr Roger KABAMBA
D’après le ministre de la santé, les femmes qui désirent bénéficier de ce programme, qu’elles s’inscrivent dans le cadre de la Couverture Santé Universelle en RDC, en composant le* 151# pour se faire enregistrer.

Plusieurs recherches faites par les différents experts de la santé prouvent qu’en République démocratique du Congo, le prix d’un accouchement varie selon les structures de santé, publiques comme privées. Dans les moins chères, il faut compter entre 50 et 70 dollars pour une naissance sans complications et 300 ou 400 dollars pour une césarienne. La plupart du temps, la tarification se fait à l’acte : les familles doivent donc payer pour les interventions médicales, le matériel et les médicaments utilisés, dans un pays où 64 % de la population, soit près de 60 millions de personnes, vit avec moins de 2 dollars par jour.

La santé des femmes enceintes est une urgence : avec entre 500 et 700 décès pour 100 000 naissances, selon les dernières estimations, le pays a l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Les avortements à risque contribuent grandement à ce chiffre, tout comme les nombreuses « grossesses précoces, non désirées ou trop rapprochées suite à la faible prévalence contraceptive et la faible qualité des soins », indiquant certains citoyens congolais contactés par kivuavenir.com

D’autres pensent qu’à cause du mauvais état des routes et du prix des transports, les femmes accouchent souvent à la maternité le plus proche de chez elles, parfois des structures de fortune insalubres, au lieu d’aller jusque dans un centre de santé mieux équipé où le personnel est bien formé.

Il sied de rappeler que cette initiative intervient un après l’annonce faite par le Chef de l’État lors du 62e anniversaire de l’indépendance de la RDC. Félix Tshisekedi avait alors promis l’opérationnalisation de la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les nouveau-nés.