Les voix s’élèvent pour alimenter ce débat sur la révision de la constitution en République Démocratique du Congo, surtout après la dernière sortie médiatique du Secrétaire Général de l’UDPS Augustin Kabuya sur cette modification. La révision de cette constitution qui présente beaucoup de faille puisque les victimes des effets post-conflituels issus du dialogue inter-congolais Sun City.
” La constitution d’aujourd’hui a été voté dans le cadre de belligerance ,nous sortions de la guerre qui nous a amené à Sun City après la prise du pouvoir du Président Joseph Kabila Kabange qui avait appelé tout les composants belligérants à aller négocier à Sun City AT delà est sorti la décision de former un parlement de transition qui aurait comme mission principale de sortir un projet de constitution et se projet de constitution voulait satisfaire tout les belligérants,chacun d’eux devait se retrouver dans cette constitution.
Et c’est pourquoi si vous lisez le préambule de cette loi fondamentale vous verrez que ça venait d’une situation belligerienne alors que le contexte actuelle n’est plus le même,celui d’organiser,de relancer le pays dans son contexte et la situation actuelle,dans ces vrais réalités et pas dans une situation de belligerance. Voilà pourquoi aujourd’hui nous pouvons écrire un préambule qui pouvait commencer par animer, par le besoin ardant de l’unité nationale,de développer les pays . A argumenté le Chef des travaux, Acteurs et Analyste Politique Didier Likele.
Au-delà du probable piège que cache la plupart d’initiatives réglementaire du pouvoir, Didier Likele soutiens l’idée que le Parlement et les scientifiques doivent nous aider à parfaire notre Constitution qui ne s’adapte plus aux exigences du moment, en commençant par son préambule même qui cite comme objectif principal “mettre fin à la crise chronique de légitimité”, nous citons notamment les questions liées :
Au type du régime, sommes-nous dans le meilleur régime qui s’adapte à nos réalités !? A la loi sur la nationalité, devrions nous continuer avec l’exclusivité et l’unicité de la nationalité ?
A la loi sur la décentralisation, les rapports Centre-peripherie, la répartition des compétences et prérogatives et ressources posent encore problème ; Au mode d’élection du Chef de l’Etat et des gouverneurs des provinces, parce que j’estime que nous devons notamment revenir aux deux tours pour l’élection du président de la République. Le Gouverneur devrait être nommé par le Chef de l’Etat ou élu au suffrage universel direct… A-t-il partagé ces points de vu.
Rappelons que cette loi fondamentale a été promulguée le 18 février 2006,cette constitution a subit sa première modification en 2011 bien avant le second cycle électoral qui a vue Joseph Kabila Kabange briguer son second mandat.