Les réactions fusent de partout à la suite du premier discours du Président Felix Tshisekedi, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. Le Centre d’International de Formation en Droits Humains (CIFDH), a, dans un point à la presse, mis en exergue le cas du général John Tshibangu et de certains journalistes ainsi que des défenseurs des Droits de l’Homme et des mouvements citoyens inquiétés abusivement par la sécurité et la justice.
Le CIFDH encourage le Président de la République, comme il l’avait promis depuis les USA, de déboulonner le système dictatorial qui continue à faire des victimes. Car, il constate avec regret que la volonté exprimé du Chef de l’État depuis son entrée en fonction ne semble pas comprise par plusieurs fonctionnaires du pays notamment ceux du secteur de la sécurité et de la justice qui continuent d’une part à briller par le trafic d’influence, les abus de pouvoir qui se manifestent par les arrestations arbitraires face aux journalistes, défenseurs des droits de l’homme et des membres des mouvements citoyens.
« Malgré que son cas concerne principalement les faits d’avant l’amnistie générale de 2015, le Colonel John Tshibangu continue à souffrir dans la geôle par la volonté de ceux ont réussi à faire de lui un prisonnier privé et n’arrête pas de resserrer l’étau pour obtenir sa disparition », constate le CIFDH. Cet organe qui fait de la défense du droit de l’homme son cheval de bataille, estime cet officier supérieur, guerrier et bon défenseur des intérêts de la République développe une insuffisance rénale décriée en vain par ses conseils avec en tête Maître Norbert Tricaud. Ce qui, selon lui, est un silence de la justice militaire qui ne dit pas son nom face à toutes les demandes de liberté provisoire conformes aux procédures légales reconnues au niveau tant national qu’international.
Le CIFDH condamne cette démarche qui tient à tuer expressément ce soldat qui n’a eu pour crime que d’éveiller la conscience populaire sur le respect des dispositions verrouillées de la constitution en vue d’empêcher l’ancien Président Kabila, au moment des faits, de briguer un troisième mandat. « Et pourtant cette démarche est constitutionnelle et devrait être initiée par tout citoyen congolais », renchérit-il. Et d’ajouter : « Nous exigeons que la loi soit appliquée et que le digne fils congolais qui a fait plus d’une fois la fierté de notre nation recouvre sa liberté pour servir notre peuple ».
Par la même occasion le CIFDH condamne les menaces et autres formes d’insécurité dont sont victimes les activistes des droits humains ainsi que des journalistes qui, par leur travail, dérangent les corrupteurs et corrompus, en dénonçant les circuits des tueurs et autres pilleurs de ressources naturels et deniers publics. Ils sont soit poursuivis loin des caméras soit détenus sur base d’autres motifs pour camoufler les vraies raisons qui sont simplement gênantes. il s’agit notamment de la disparition de David Nzuzi Muyemba, aujourd’hui détenu, autre fois obligé de disparaitre pour avoir assisté un réalisateur télé propriétaire de La télévision numérique Affro TV, dans ses tâches quotidiennes. Aussi, figure-t-il Irène Eanga Bamengo, membre active de CIFDH/D obligée de vivre dans la clandestinité à cause de menaces de mort qui pesaient sur sa personne. Cette mère de deux enfants s’est attiré des ennuis en enquêtant sur les abus du pouvoir sortant sur les paisibles citoyens.
Imani