Dans un contexte politique tendu, marqué par les attentes croissantes de la population et les défis sécuritaires persistants à l’Est du pays, le président Tshisekedi a insisté sur la nécessité de rompre avec les lourdeurs bureaucratiques des gouvernements pléthoriques du passé. Il a déclaré vouloir un cabinet ministériel resserré, composé de profils compétents, et surtout ouvert à l’opposition politique ainsi qu’à la société civile.
« Il est temps de donner un nouveau souffle à la gouvernance, en privilégiant la compétence et l’inclusivité. L’opposition et la société civile doivent avoir voix au chapitre dans la conduite des affaires publiques », aurait affirmé le chef de l’État, selon une source proche de la réunion.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de renforcement de la cohésion nationale, alors que plusieurs voix s’étaient élevées ces dernières semaines pour dénoncer l’exclusion des forces vives non membres de l’Union sacrée du processus de gouvernance.
La formation de ce nouveau gouvernement restreint est attendue dans les prochains jours. Elle devra relever de nombreux défis, notamment la pacification de l’Est, la relance économique, la lutte contre la corruption, et la préparation des futures élections locales et municipales.
Les observateurs saluent ce geste d’ouverture du président Tshisekedi, tout en appelant à des actes concrets pour traduire cette volonté politique en actions durables.
























































