Organisée sous le thème, « 63 ans après son indépendance le Congo mérite mieux », la dynamique « un autre Congo est possible » vient de réunir plusieurs personnes, ce dimanche 2 avril 2023, dans la grande salle de la paroisse catholique de Burhiba
L’initiateur de cette dynamique et président national de la Nouvelle dynamique de la société civile, Jean Chrysostome Kijana, fait savoir que cette activité avait pour but de sensibiliser et conscientiser la population de ce milieu sur l’éveil patriotique collective
D’après Jean Chrysostome Kijana, ladite dynamique a pour rôle, de susciter dans le chef de la population du Sud-Kivu, ainsi que celle de toute la république, une révolte patriotique, afin de ne plus voter les personnes qui ont fait échouer la province, mais également tout le pays, dans son ensemble
« Après 63 ans, il faut que ça change, après 63 ans, il faut que ça s’arrête et que le pays puisse enfin de compte se remettre sur le rail du développement, à travers notamment de la classe politique. C’est cette classe politique qui a notamment échoué », souligne Kijana
Il poursuit en disant
« Lorsque vous échouez, toutes les raisons sont réunies pour qu’on puisse vous mettre à côté et essayer une nouvelle classe. Nous, nous prônons le renouvellement de la classe politique, parce que l’ancienne politique, 63 ans après, a montré suffisamment ses limites. Nous sommes en train de dire à la population, que ce changement ne peut être possible que si le peuple parvient à s’assumer, à quitter sa somnolente, à comprendre que nous ne devons plus continuer à être des marches-pieds, … »
Celui-ci martèle que ces genres d’activités vont se poursuivre dans toute la République. Les conférences et autres activités qui seront organisées par la dynamique « un autre Congo est possible », vont s’articuler sur le même thème, « 63 ans après son indépendance le Congo mérite mieux »
Alors que des rumeurs circulent par-ci, par-là, sur son appartenance dans un parti politique, Chrysostome Kijana, nie toutes ces informations et affirme qu’il est toujours acteur de la société civile et non un membre d’un quelconque parti politique, comme d’aucuns le pensent
Claude Musengero