Ce matin 8 Mai 2023 , les activités n’ont pas tourné comme accoutumé en République Démocratique du Congo plus particulièrement dans la ville de Bukavu où l’on pouvait voir seulement les élèves finalistes mais les restes ont partagé de loin la douleur de ce deuil national.
Très tôt le matin des victimes des inondations se sont présentées au lieu où le drame causant de centaines des morts dans le village de Nyamukubi en date du 6 Mai dans le territoire de Kalehe.
Sur l’ensemble du territoire national une journée de deuil national a été décrétée par les autorités du pays pour rendre hommage aux familles endeuillées à Bushushu dans le territoire de Kalehe.
Selon la société civile de Kalehe, plus de 400 corps ont été découverts et autres effondrés.
Notre source nous précis que le drame a surpris la population vers 17h quand la pluie a commencé sans interruption, deux heures plus tard les rivières étaient en crue, nous avons entendu des cris dans tous les coins et recoins du village.
Des mouvements de vent et viens étaient visibles dans le village, ce dernier sera envahi par des eaux et autres. Des gens ont péri, j’ai perdu toute ma famille, neuf enfants parmi lesquels mon fils aîné », Indique l’un des victimes rencontrées qui n’avait pas suffisamment du temps pour parler en étant emossionné.
La société civile de Kalehe affirme que près de 4 500 personnes manquent encore à l’appel alors que les chances de retrouver les survivants se font sentir et l’urgence s’impose.
Plusieurs villages de Bushushu et Nyamukubi sont détruits par cette pluie qui a tabassé une partie de Kalehe.
La société civile de Kalehe estime que la meilleure des choses c’est de délocaliser des sinistrés pour résoudre certains problèmes mais dans le cas contraire c’est autre.
Le gouverneur de province Théo Ngwabidje Kasi devant la presse locale sur place au lieu du drame « La situation humanitaire est très difficile.
On a connu des pertes en vie humaine, mais aussi des dégâts matériels très importants. La priorité était d’abord d’enterrer les personnes dans des conditions de sécurité pour nous éviter aussi des maladies.
À côté des personnes que nous avons perdues, il fallait s’occuper des blessés. Les blessés légers sont traités sur place, mais nous avons aussi décidé de référer les cas les plus graves à Bukavu. La priorité est maintenant aussi de regarder ceux qui sont là, la nécessité de délocaliser les populations pour les mettre loin des rivières concernées»
Il ajoute
« Toutes les mesures sont prises pour faire face d’abord à l’urgence, mais travailler aussi pour des solutions idoines pour l’avenir. C’est une catastrophe naturelle, on l’a n’a pas prévue. Mais à nous de prendre les décisions qu’il faut. »
Prince Ombeni