Dans la ville de Baraka, la situation vient de prendre une nouvelle version. Plutôt que de répondre au souhait de la population, ce sont les éléments de l’ordre qui sont largués au lieu d’étalage de leurs marchandises.
Les femmes commerçantes de cette ville ont exprimé ce samedi 6 mars leur colère à la mairie de la ville à la suite du déploiement des policiers qui ont encerclé marché Mwemezi interdisant ainsi aux vendeuses d’accéder à ce lieu de négoce.
Pour cause, les autorités veulent contraindre les marchandes à payer la taxe alors qu’une mesure de désobéissance fiscale a été décrétée par la société civile et la fédération des entreprises du Congo (FEC) en vue d’exiger la réhabilitation des routes qui sont dans un état de délabrement avancé dans la région.Des dizaines de femmes ont pris d’assaut la maire de Baraka.
« Nous sommes ici, pour dire au maire de la ville d’enlever ses policiers qu’il a déployés au marché. Il doit libérer nos colis et nous ne payerons pas les taxes aussi longtemps que la route n’est pas réhabilitée », dit une commerçante.
Albert Etunda, président de la société civile défend la cause des marchandes.
« Nous et la FEC nous avons une affaire avec l’Etat congolais, il faut réhabiliter la route. Comment un policier peut se permettre de tirer les balles réelles afin d’obliger les commerçants à payer la taxe ? », s’interroge-t-il
Marie Solange