Respect du calendrier électoral, financement et sécurisation du processus électoral en cours en République démocratique du Congo, tels sont les points qui ont constitué l’essentiel d’une conférence animée par Norbert Katintima, vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les acteurs politiques et sociaux du Sud-Kivu, vendredi 12 octobre à Bukavu.
A l’en croire, peu à peu nous avançons vers la date des scrutins.
<< Aucune date du calendrier électoral n’a été violée jusqu’à ce jour. Et nous vous rappelons que les jours sont comptés pour la tenue des élections>>, a-t-il rappelé insistant sur la préparation des électeurs et des candidats dans leurs bases.
Le vice-président rassure à l’opinion que le processus de décaissement des fonds pour le financement des élections par le gouvernement congolais évolue normalement à tel enseigne que la CENI a déjà reçu plus de 300 millions de dollars américains.
S’agissant de la sécurisation du processus, réaffirme-t-il, bientôt le gouvernement va doter la centrale électorale des camions, des avions,… pour le transport des kits électoraux dans tous les centres de vote.
Par ailleurs, la machine à voter, contestée par les uns et soutenue par d’autres, a également, été évoquée.
Pour beaucoup, elle n’est pas légalement prévue et, en conséquence, la CENI contraint le peuple à l’usage de cet outil informatique. Et pour Katintima, la loi électorale et l’accord de la Saint Sylvestre ordonne à la CENI d’étudier les possibilités d’organiser les élections avec moindre coût. Et, insiste-t-il, la machine réduit sensiblement le coût par rapport aux bulletins à papier. Il a invité les uns et les autres à mettre de côté les suspicions et aller aux élections.
<<Cessez de tirer les ficelles, allons aux élections le 23 décembre. […] Laissez le Président sortant faire la remise et reprise pour une première alternance pacifique dans notre pays>>, a conclu le Vice-président de la CENI.
Patrick Kambale