Ainsi, il indique que le titre matrimonial ou la dot est avant tout une transaction coutumière et non pécuniaire.
D’où pour lui, Insister sur le coût de la dot, c’est en faire l’élément central du mariage, et ériger un objet vendu ( la femme ou la fiancée) et l’acheteur ( l’homme, le fiancé). Ce qu’il qualifie d’ aberration et une déformation culturelle.
Pour le professeur Kaganda ,le discours de “prix” pour une transaction culturelle est déplacé car il n’y a pas de prix pour une femme,c’est contre les valeurs d’égalité et de dignité humaine.
La dot est une cérémonie pour sceller le lien d’alliance entre les familles car en Afrique le mariage unit fondamentalement les familles et non les individus mariés.
“Apprenons à transmettre aux jeunes générations les valeurs sociales et culturelles, et non les abus qui en dérouleraient.
Le combat pour la protection de nos cultures mérite d’être mené.
Ce député doit se ressourcer davantage en anthropologie sociale et culturelle et en anthropologie du droit pour élaborer une proposition pertinente et cohérente.”, a t-il indiqué
Le doyen de la faculté des sciences sociales de l’université évangélique en Afrique (UEA) et professeur dans plusieurs autres universités de la RDC et du Canada renseigne que ces derniers sont seulement des usagers.
D’autre côté ,Lucien Buhendwa juriste de l’université catholique de Bukavu s’est dit estomaqué par la réaction tendancieuse du professeur KAGANDA.
Ce jeune patriote ,estime que cette loi va mettre fin à la marchandisation de la femme au pays.
Curieusement, s’est dit surpris par la réaction du sociologue Philippe Philippe KAGANDA qui ne sait pas se placer dans la réalité socio-culturele.
D’ailleurs,selon lui, c’est la posture du précité qui est en marge des valeurs d’égalité et de dignité humaine.
Ce membre du mouvement, parlement debout des jeunes du sud-kivu pense que cette loi va mettre fin aux dots outrancièrement fixées et par ricochet une loi qui va mettre fin à la marchandisation de la femme en République démocratique du Congo.
Jeremie Baraka