Crimes de viols, tueries massives, pillages, violations des droits de l’homme sont devenus le pain quotidien de la population des territoires de Beni et Lubero dans la province du Nord-Kivu. Indignée, la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) de la République démocratique du Congo appelle le gouvernement congolais à s’impliquer urgemment pour restaurer la sécurité et de la paix dans cette partie de l’Est du pays.
Pour Fernandez Murhola, membre de cette organisation congolaise, l’heure n’est plus au discours mais il s’avère urgent que les criminels soient arrêtés et que justice soit faite.
« Il est important et urgent que les présumés auteurs de ces massacres à répétition soient arrêtés et traduits en Justice et que cette population victime innocente soit réhabilitée dans ses droits », a-t-il dit.
Notons que les territoires de Beni et Lubero demeurent, il y a plus de dix ans, des espaces considérés par certains acteurs sociaux et politiques comme « des abattoirs humains » où des troupes armés pillent, violent, égorgent les habitants.
Le dernier cas date de ce dimanche où près de 12 personnes ont été tuées et 15 emportés par les assaillants dont 10 enfants, rapportent plusieurs sources.
Jean-Marie Mulume