Les confessions religieuses ne s’entendent toujours pas à propos de la désignation du futur président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).Ce Jeudi 19 août, six des huit membres de cette plateforme ont déposé leur procès-verbal, avec le nom de leur candidat à l’Assemblée nationale.
Une démarche que conteste les deux autres, dont l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
“Nous avons appris par les biais de nos frères des six confessions religieuses une convocation de la plénière. Vous imaginez que les membres de la composition de la plateforme arrivent à convoquer une réunion du moment où le président Mgr Utembi de l’Eglise catholique et le vice-président Révérend André Bokundoa sont dans la ville. Ceci parait contraire à l’esprit et à la lettre d’une organisation “, regrette le porte-parole de l’ECC, le Pasteur Eric Senga.
Celui-ci demande à l’Assemblée nationale de ne pas considérer ce document que les six autres confessions religieuses ont déposé sous peine de cautionner l’illégalité.
“Soit, nous allons tirer des conclusions que c’est l’Assemblée nationale, si elle arrivait à endosser un tel document, que c’est elle qui va encourager l’illégalité ou l’irrégularité d’une plateforme. Ce qui n’est pas à envisager “, affirme-t-il.
Concernant le nom du candidat à la CENI, celui-ci ajoute que la première est réservée au bureau de l’Assemblée nationale.
Il précise cependant que la loi organique de la CENI, telle que modifiée et votée le 11 juin en seconde lecture au Sénat dispose que le président de la CENI provienne de la composante société civile-confession religieuse.
Celle-ci est organisée en son sein autour d’une charte de la commission d’intégrité et médiation électorale (CIME).
D’où, les huit confessions religieuses ne s’entendent pas sur la désignation d’un candidat consensuel. La loi organique prévoit le consensus comme mode de désignation et à défaut le vote pour départager les candidats.
Arielle Bwinja