La Société Nationale d’Electricité (SNEL) annonce la coupure du courant électrique dans la ville Bukavu, ce samedi 11 Septembre 2021.
Dans un entretien avec la presse ce vendredi 10 Septembre 2021, Jovit Mulemangabo, directeur Provinciale de la SNEL au Sud-Kivu a indiqué que, l’arrêt de la Centrale Ruzizi 1 permettra à l’entreprise Ruzizi 3 Energy Limited REL d’actualiser les études géologique sur le lit de la Rivière Ruzizi, ce qui implique de facto l’arrêt de la Ruzizi 1 afin de permettre l’arrêt aussi de la Centrale Ruzizi 2.
_”Nous aurons un service d’entretien au niveau de la Centrale Ruzizi 2 sera à l’arrêt du 11 au 16 Septembre 2021 pour les travaux de réhabilitation des vannes de garde pour deux groupes dont les travaux ont déjà commencé et prendront fin avant la fin de l’année 2021. C’est ainsi que nous avons voulu aviser la population bien avant et s’excuser pour cette coupure d’électricité indépendamment de notre volonté”,_ a déclaré, devant la presse locale.
Jivit Mulemangabo renseigne que, la division Régionale du Sud-Kivu a élaboré un planning de délestage suite à la panne survenue sur le transformateur de 10 MVA-6,6/15KV de la tranche Bukavu 2 à la Centrale Ruzizi 1 le Dimanche 05 Septembre de cette année.
Le directeur de la Société Nationale d’électricité a à cette occasion fait révélé que, d’énormes perturbations seront observées dans la fourniture du courant électrique dans les 3 Communes de la ville de Bukavu (Kadutu, Ibanda et Bagira), ainsi que dans certains territoires de la province du Sud-kivu, notamment Walungu et Kabare.
Il a également ajouté que son entreprise travaille d’arrache-pied pour que toute la province soit arrosée d’un autre système d’approvisionnement en énergie électrique communément appelé “ _système Cash Power”_ et qui selon lui, vient résoudre certaines lacunes auxquelles cette société publique ne cesse de se heurter.
Pour ce faire, la Société Nationale d’Electricité attire l’attention de la population au respect des normes environnementales et d’assainissement pour éviter des dégâts.
Jérémie Baraka