Les organisations de la société civile du Sud-Kivu, les mouvements citoyens, la synergie des parents d’élèves et toutes les forces vives
étaient visible dans les rues de Bukavu ce mardi 26 octobre 2021.
Ceci dans l’objectif de demander la reprise des cours, dès la semaine prochaine et exiger la suppression de la taxe de Registre des Appareils Mobiles RAM.
Débuté au rond point place Muzihirwa à Nyawera pour chuter au gouvernorat de province, les manifestants portaient des calicots, les sifflets, en scandaient des chansons, “nous voulons que les cours reprennent d’ici la semaine prochaine mais aussi nous exigeons la suppression de la taxe RAM”. Sur leurs calicots, on pouvait lire “la société civile du Sud-kivu et les parents exigent la matérialisation de la gratuité de l’enseignement primaire et de la rentrée scolaire au Sud-kivu. La place de l’enfant c’est à l’école et non à la maison. La NDSCI dit, Non à la gratuite de façade, non à la prise en otage de l’éducation de nos enfants, oui au retour de nos enfants à l’école”.
Tour à tour devant le gouverneur, les représentants des différentes organisations de la société civile accompagnée de milliers de militants et les parents ont lu leurs mémorandums et les a déposer dans les mains de l’autorité provinciale du Sud-kivu.
Pour le président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, Adrien Zawadi, c’est un regret de constater que malgré l’appel du gouvernement central qui avait annoncé la rentrée scolaire 2021-2022 à la date du 4 octobre passé, les enfants sont toujours gardés à la maison.
Pour lui, cette année scolaire risquent de connaître le même sort que celle de l’année passée.
“L’année scolaire passée a été chaotique à cause de l’avènement de la maladie à Corona virus et des perturbations liées aux revendications des enseignants”, lit-on dans ce mémorandum.
De son côté, le président national de la Nouvelle Dynamique de la Société Civile NDSCI, Jean Chrysostome Kijana, a dans son discours renseigné que la perception de la taxe RAM est une escroquerie de la part des certains dirigeants; En ajoutant qu’au cas où les élèves ne reprennent pas le chemin de l’école le lundi 1er novembre prochain, la société civile du Sud-kivu procédera à la désobéissance fiscale sur toute l’étendue de la province.
“Les autorités qui sont censées nous garantir le mieux être sont malheureusement celles qui se livre à escroquer le peuple. Ça nous condamnons et nous appelons le président de la République à travers notre lettre à prendre une décision sur la perception de la taxe”, souligne Jean Chrysostome Kijana.
Le gouverneur du Sud-kivu, qui a réceptionner ce mémorandum, a promis de faire arriver les revendications des parents à qui de droit.
Le chef de l’exécutif provincial du Sud-kivu a dit croire qu’une solution sera bientôt trouvée et cela en faveur des parents et Enseignants.
Il sied de noter que depuis le 4 octobre dernier, la date à laquelle était prévue la rentrée scolaire 2021-2022, les enseignants des écoles conventionnées catholiques et protestantes ont décrétés la grave pour exiger au gouvernement national le respect de l’accord de Bibwa. Notamment le payement des enseignants nouvelles unités, la suppression des zones salariales, ainsi que l’installation des mutuelles de santé pour les enseignants.
Christine Wabiwa