24 personnes tuées, 30 maisons attaquées, 23 vehicules braqués, 11 cas d’enlèvements et 3 cas de justice populaire au-cours du mois de mars 2022.
Ceci est contenu dans un rapport mensuel dénommé bulletin surprise de la Synergie des Association des Jeunes pour l’Education Civiques et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, SAJECEK-force vive.
Dans ce bulletin, SAJECEK-force vive fait savoir qu’actuellement la province du Sud-Kivu est confrontée à une insécurité grandissante, et cela au vu des différentes situations sécuritaires qui ont marqué le mois de mars.
Dans le chapitre des tueries, le territoire d’uvira a été le théatre de l’insécurité avec 6 personnes tuées, suivi de Mwenga 5 personnes, en troisième position vient le territoire de Kabare avec 3 personnes tuées, alors que la bille de Bukavu, les territoires de Fizi, Walungu, Kalehe s’arrogent 2 cas chacun.
Shabunda et Idjwi viennent en dernière position avec 1 cas chacun.
« 24 personnes tuées au cours du mois de mars écoulé. Une diminution par rapport au mois de février où 51 cas ont enregistrés. Le territoire d’uvira occupe la première position avec 6personnes tuées, suivi du territoire de Mwenga 5 personnes tuées », renseigne SAJECEK-force vive.
S’agissant des véhicules braqués, le territoire de Kalehe, Fizi et Uvira ont été les cibles des malfrats avec respectivement 18 cas, 4 cas et 1 cas. Alors Bukavu, Kabare, Walungu, Mwenga et Idjwi n’ont enregistré aucun cas, selon cette organisation.
Toutefois, la ville de Bukavu a été le théâtre des attaques nocturnes, avec 9 maisons attaquées, suivie de Walungu 4 cas, et les restes des territoires avec 3cas, sauf idjwi qui n’a connu aucun cas.
Suite à cette situation sombre, la Synergie des Association des Jeunes pour l’Education Civiques et la promotion des droits de l’homme au Sud-Kivu, SAJECEK-force vive, estime qu’il est grand temps que les autorités investissent des moyens suffisant dans ces secteur, afin que la population retrouve la sécurité.
Charles KB