Insécurité on en parle encore dans la ville de Bukavu où les gens sont tués du jour au lendemain, des corps sans vie retrouvés un peu partout dans différents quartiers du chef-lieu de la province du Sud-Kivu, des maisons attaquées chaque jour par des personnes en armes et non identifié.
Sur avenue Père Georges Defour non loin de l’Institut Technique de Bugabo, école d’application de l’ISDR/Bukavu, au quartier Nkafu commune de Kadutu, dans la ville de Bukavu, un corps sans vie d’un homme d’environ une trentaine d’années a été retrouvé très tôt le matin de ce vendredi 22 avril 2022.
Plusieurs commentaires sur ce corps sans vie ne cessent de susciter la curiosité des habitants de cette partie du quartier Nkafu qui se demandent que peut être la cause du décès de la victime coupé en plusieurs morceaux.
Contacté par le média Kivuavenir.com, Christian Baguma membre de la société civile sous noyau de Nkafu, fait savoir que le corps sans vie retrouvé sur le lieu serait d’un présumé voleur qui serait attrapé et lapidé par la population de cette avenue.
Pour cet acteur de la société civile sous noyau de Nkafu « Ce jeudi 21 avril 2022 sur avenue Georges Defour non loin de l’institut technique de Bugabo ITB en signe au quartier Nkafu en commune de Kadutu dans la ville de Bukavu aux environs de 21h 30, un présumé voleur aurait menacé un passager qui a crié au secours et la foule a mis fin à la vie de ce présumé se rendant ainsi justice », précise Christian Baguma.
A en croire cet acteur et défenseur des droits de l’homme, le corps de la victime a été conduit à la morgue de l’hôpital provincial général de référence de Bukavu ce vendredi 22 avril 2022 aux environs de 10h.
De ce qui précède, la société civile sous noyau de Nkafu appelle la population à intensifier la collaboration avec les services de sécurité et les autorités de protéger les personnes et leurs biens.
Elle invite par ailleurs la même population de cesser avec la justice populaire au cas où elle attrape les malfrats en les dénonçant auprès des services habiletés.
« Non aux cas de justice populaire, oui à la justice. Dénonçons les cas suspects auprès des autorités », conclut la société civile de Nkafu.
Claude Musengero