Le processus de paix de Nairobi, le silence du conseil de sécurité des Nations unies face à l’occupation de Bunagana par le M23 et la présence de plusieurs groupes armés étrangers actifs en RDC tels sont entre autres questions qui préoccupent la thématique bonne gouvernance de la société civile du Nord-Kivu.
Dans une lettre adressée au Secrétaire général des Nations Unies datée le 2 juillet, dont une copie a été remise mardi 5 juillet au chef de bureau de la MONUSCO/Goma, cette structure fustige l’absence de volonté et du respect des engagements dont certains pays qui sont partie prenante au processus de Nairobi et sont membres de la CIRGL.
Elle déclare alerter le conseil de sécurité sur un danger imminent de l’escalade des violences entre les pays des grands lacs.
“La conjonction des efforts entre le Rwanda et l’Ouganda pour prendre Bunagana et le remettre au M23, il y a des inquiétudes par rapport à ce qui se fait à Nairobi, nous avons dit que les partenaires qui sont en face de notre chef d’Etat ne sont pas sérieux et sur qui on peut compter pour ramener la paix. Jusque-là nous n’avons jamais vu le conseil de sécurité taper sur la table et responsabiliser le Rwanda. C’est clair tout le monde a vu que le M23 c’est un produit fabrique par le Rwanda”, a indiqué le point focal de cette structure, Etienne Kambale.
Il s’est par ailleurs posé des questions sur la non réaction active des Nations unies, à cet effet :
“Est-ce que vous avez entendu le conseil de sécurité se prononcer sur cette question non. Est-ce qu’il s’est prononcé par rapport aux FNL? Non! Est-ce qu’il s’est prononcé par rapport aux FDLR et aux Mbororo? Non! Nous avons dit, il y a des parts des responsabilité aux 5 membres permanent du conseil de sécurité, il faut qu’ils agissent, et que l’Union Africaine ne dorlote pas les Etats qui entretiennent l’insecurite et utiliser nos entités comme des marches de vente, d’expérimentation des actions belliqueuse”.
Entre autres recommandations, cette branche de la société civile du Nord-Kivu demande des actions concrètes pour que tous les groupes armés étrangers présent en RDC retournent dans leurs pays respectifs. Et aux autorités congolaises de restaurer la paix sur son territoire
Crispin Kakule