Publication des résultats EXETAT édition 2022 au Sud-Kivu 1 : voici les 4 principales causes de l’échec des finalistes

Alors que des questions ne cessent de se poser sur l’échec des finalistes des secondaires après la publication des résultats de l’examen d’Etat 2022 par les réseaux de communications il y a quelques jours, la vérité commence petit-petit à se révéler.

Un peu partout dans la ville de Bukavu et dans des territoires de la province du Sud-Kivu, les élèves, parents et responsables d’écoles secondaires attribuent l’échec des enfants à Kinshasa.

D’autres observateurs et analystes pensent que les responsables d’écoles seraient les principaux responsables du non réussite des élèves finalistes des secondaires de la ville, de la province ainsi que du pays.

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Pour eux, les élèves n’ont presque pas étudier pour l’année scolaire 2021-2022, à cause des mouvements des grèves à répétition, chose que certains responsables d’écoles et enseignants nient en disant que le temps perdu à cause de la grave avait été récupéré lors des jours des congés et vacances.

Suite à ces accusations qui sont considérées comme sans fondement, qu’est-ce qui serait alors la cause majeure de cet échec des enfants finalistes des écoles secondaires dans presque toute la république ?

Le secrétaire provincial du syndicat des écoles conventionnées catholiques du Sud-Kivu, en mission à Kinshasa sur cette question revient ici avec quelques éléments qui seraient à la base de la non-réussite des élèves

Pour Jacques Cirimwami,  après des investigations, audiences, recours, il s’est observé que aucune des personnes précitées seraient à la base du malheur des finalistes de l’Exetat 2022.

Les raisons sont situées à 4 niveaux dont les-voici. Le changement des critères de délibérations, le non prise en compte de trois-quarts de la réussite de l’école comme se faisait dans le temps passé.

Selon les informations à sa possession, le secrétaire du SYNECATH, Jacques Cirimwami, dans une intervention à l’émission radiophonique, a fait savoir que pour l’édition 2022, les résultats étaient considérés au cas où l’élève aurait réussi aux cours d’options de sa section

« Après la moyenne, le deuxième critère était les cours d’options. Même si l’école répond à ces critères, on analyse cas par cas les points que l’enfant a obtenu en cours d’options, c’est-à-dire dans l’ancien temps on ne voyait pas les cours d’options. L’élève qui a réalisé immédiatement 50% ou 55 dans l’ensemble il passe immédiatement » martèle ce dernier

Et c’est à lui d’ajouter ce qui suit,

« Mais actuellement les amis là du jury ont mis un critère de réussir aux cours d’options. C’est-à-dire quelqu’un en biochimie qui n’a pas réussi dans les cours d’options en biochimie, on suppose qu’il ne peut rien dans le monde du travail, par conséquent on l’aide à échouer », renchérit celui-ci

A en croire Cirimwami, les examens n’étaient pas composés de la même manière dans toutes les provinces éducationnelles, du fait que, d’après lui, les provinces ont été divisé en 15 matrices.

Il faut dire que suite à la publication des résultats de l’examen d’Etat 2022 par les maisons de communication, des voix ne cessent de se lever pour contester ces dits résultats. Certains chefs d’établissement sont devenus objets de menaces par élèves ayant échoués, certaines écoles ont été détruites suite à la colère des élèves.

D’autres élèves disent attendre les journaux délivrés par le ministère de l’EPST pour savoir ce qu’ils vont faire. D’autres par conséquent indiquent qu’ils ne vont plus retourner au banc de l’école.

Claude Musengero