Le secteur de l’enseignement supérieur congolais avait besoin de réformes. Ce que le ministre de tutelle s’était engagé de faire depuis sa prise de fonction. Avec les états généraux tenus à Lubumbashi, les professeurs et toutes les voix qui interviennent dans l’enseignement supérieur ont dû échanger pour voir comment faire aboutir ces réformes dans les normes.
L’objectif principal est d’améliorer la qualité de l’enseignement dans le pays. Pour ce faire, Muhindo Nzangi a amené un certain nombre d’innovations axées sur la numérisation, la lutte contre les anti valeurs, l’amélioration des infrastructures et des conditions de vie des enseignants et des étudiants.
Le ministre qui reconnaît tout de même que le pays est resté en arrière en la matière par rapport à d’autres, annonce des changements tels que la mise en place dans les universités, des secrétariats chargés de la recherche pour remettre la question au centre des universités. Également la numérisation ou la digitalisation de l’enseignement supérieur.
A l’en croire, un outil dénommé Hope solution a été mis en place pour la cause. Grâce à cela, les universités possèdent des plateformes numériques qui permettent d’avoir un portail par université où il est possible de voir le nombre d’étudiants, les notes, les paiements, etc. Egalement, Muhindo Nzangi parle d’une bibliothèque numérique nationale qui permet aux étudiants, à travers une carte SIM Academia, de pouvoir accéder sans frais aux ressources pédagogiques du monde.
Côté infrastructures, de nouvelles universités ont été construites et d’anciennes ont été réhabilitées. Parmi les concernées, il y a l’INBTP, l’UNIKIN, l’UPN, l’Université Officielle de Mbuji Mayi, l’Université de Kananga, de Bunia, de Kolwezi, de Kalemie, de Goma, etc.
Pour ce qui est des diplômes, les licenciés en RDC passeront des diplômes manuscrits aux diplômes semi-numériques. Ce qui permet à d’autres universités à travers le monde qui reçoit le détenteur de pouvoir directement accéder au site et certifié si le diplôme est valide ou pas. Par ailleurs, un décret relatif aux appellations des grades académiques devait être adopté en conseil des ministres. Ce qui fera qu’avec l’avènement du système LMD, le diplôme de graduat n’existera plus.
En ce qui concerne l’accord Bibwa avec les syndicats pour la question de salaire, le ministre de l’enseignement supérieur parle d’une augmentation de salaire de 50% pour ce qui concerne les professeurs des universités et dit l’engagement de gouvernement a en arriver à 100%. Pour ce qui est des assistants et des chefs des travaux, l’augmentation est de l’ordre de 87%, souligne Muhindo Nzangi, affirmant « Depuis que nous avons pris le règne de ce ministère, il y en a qui ont quitté de 580 000 Fc à 960 000 Fc ».
Pour ce qui concerne la mobilité des professeurs, la distribution des véhicules a commencé.
Marie Rose