Le maire de la ville de Kolwezi Maître Jacques MASENGO KINDELE de sa part à dans un premier temps interdit cette marche pour raison de sécurité à Kolwezi, peut ton lire dans un communiqué signé par l’autorité urbaine de Kolwezi.
D’après lui, la marche organisée par le parti politique Front des Indépendants pour la Démocratie Chrétienne, “FIDEC” cher à cette FIFI MASUKA cheffe de l’exécutif ce vendredi 22 Mars 2024 n’avait aucun caractère républicain.
Une décision qui lui aurait fait subir une pression de la part du Gouverneur du Lualaba Fifi Masuka SAINI au risque de perdre son poste de maire de la ville de Kolwezi d’après certaines sources sûres contacter par la Rédaction de Kivuavenir.com
Se trouvant dans le dilemme, entre l’intérêt de la population Lualabaise et pression de sa hiérarchie, le maire de la ville de Kolwezi Me.Jacques MASENGO KINDELE a finalement cédé sans pour autant rédiger un communiqué qui annoncerait des dispositions contraires, témoignent les mêmes sources sur place.
Pour certains observateurs et acteurs de droits humains, c’est dans l’irrégularité que la marche du parti politique FIDEC s’est déroulée.
“Comme dans ses habitudes, celle qui a réduit l’administration du Lualaba au règne du culte de la personnalité, a une fois de plus prouvé à la face son hiérarchie, qu’elle est prête à marcher contre la démocratie question de rester illégalement à la tête du Lualaba.les normes administratives sont bafouées au vu et au su de ses parrains politiques qui devront se méfier de MASUKA et de lui porter soutien au détriment des intérêts de la province du Lualaba et de ses habitants qui méritent mieux.”témoignage un acteur social qui recquis l’anonymat
En marge de l’élection des gouverneurs et leurs adjoints, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), prévient aussi sur les cas de corruption et violation de l’article 198 de la constitution. Cette organisation l’a fait savoir à travers un communiqué exploité par Kivuavenir.com, lundi 11 mars 2024.
Dans ce document, ACAJ est revenu sur son alerte lancée en date du 8 mars 2024, en rapport avec les actes de corruption qui émaillent le processus des élections des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
Dans ce nouveau document, l’ACAJ demande aux députés provinciaux d’observer scrupuleusement l’article 198 de la constitution qui stipule que: ” Le gouverneur et le vice-gouverneur sont élus pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois”.
” S’agissant notamment de l’élection au gouvernorat de Lualaba, l’ACAJ constate que la candidature de Fifi Masuka violerait cette disposition constitutionnelle “, fait observer cette organisation.
Pour ce faire, l’ACAJ recommande à la plénière de la CENI d’invalider toutes les listes des candidatures aux gouvernorats ou vice-gouvernorats des provinces qui violent l’article 198 de la Constitution, sur la limitation des mandats.
Aux députés provinciaux, l’ACAJ les exhorte à “ne pas élire des candidats sur lesquels pèsent des soupçons concordants des détournements des deniers publics.
De son côté, le camp de l’actuelle cheffe de l’exécutif provincial du Lualaba, a rejeté tous ces arguments d’un revers de la main.
D’après l’un de ses communicateurs et membre de son parti politique parti FIDEC, l’avènement de Fifi Masuka comme vice-gouverneure en 2016, l’a été dans un contexte particulier à la suite du démembrement de la RDC en 26 provinces. À l’en croire, c’était pour achever le mandat des animateurs d’alors, et que c’est seulement en 2019, qu’elle a été élue à proprement parler. C’est ainsi qu’il insiste que l’article 198 parle d’un mandat de cinq ans, ce qui n’est pas la même chose dans le cas sous examen.
Pour marteler, ce communicateur fait son interprétation de l’article 198 en arguant que même dans le cas où Fifi Masuka a été par deux fois vice-gouverneure, cette fois-ci, elle a postulé comme gouverneur titulaire, ce qui d’après lui n’est pas contraire à la loi.
” La loi n’interdit pas à un gouverneur ayant épuisé son mandat constitutionnel de revenir comme Vice-Gouverneur, vice-versa”, a-t-il souligné.
Pour rappel, la candidature de Fifi Masuka Saini au poste de gouverneur du Lualaba ne cesse de susciter des contestations. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), a été saisie pour son irrecevabilité au motif d’enfreindre à la loi.
Aujourd’hui la population de cette province que dirige Fifi Masuka , sollicite à la CENI, de déclarer irrecevable la candidature de Fifi Masuka. Il reproche à sa concurrente d’avoir postulé plus d’une fois dans la même circonscription, en violation des articles 21, 22 de la Loi Électorale ainsi que de l’article 36 alinéa 4 des mesures d’application de la loi électorale