Monsieur le Président,
Daignez me permettre, à l’instar de tous vos prédécesseurs, d’attirer votre attention sur les signaux forts qui annoncent la fin tragique de votre règne.
L’état des lieux désastreux après la capture de Kanyabayonga vient sortir votre gouvernement de son illusion de gagner la guerre face à la supériorité militaire du réseau criminel du nobelisé génocidaire rwandais Paul Kagame et ses ramifications mondiales, sur nos forces armées infiltrées de pied en cap et détruites par votre ex partenaire Kazemberere Kanambe Hyppolite alias Joseph Kabila.
Dès lors que le plan de l’ennemi vise l’assassinat de votre propre Excellence, l’occupation du Kivu, le retour du même “Joseph Kabila” au pouvoir et la balkanisation du pays, il n’y a pas l’ombre d’un doute que le flou sécuritaire que vous continuez d’entretenir inutilement découle d’une naïveté qui frise la haute trahison, approchant de près le coup de poignard dans le dos de la Patrie.
Devant la gravité de la situation et les attentes de tout un Peuple blasé, vous persévérez dans la confusion entre le destin du Congo et votre galaxie personnelle.
Au lieu de bannir l’illusion de croire que la solution du génocide congolais est possible avec le même Occident qui l’a créé, vous perdez encore le temps dans le mirage d’un dialogue qui, pourtant, ne vise à ce stade qu’à vous faire subir le même sort que les Regrettés Présidents Melchior N’dadaye, Juvénal Habyarimana et Mzee L.D. Kabila.
Monsieur le Président,
Je n’ai cessé depuis plus d’une année, de vous rappeler l’alerte rouge de mon livre en 5 tomes intitulé “Le Prix Nobel du génocide Cas de la Rd-Congo” (Édilivre, France, Nov. 2024), sauvagement censuré sous le veto de l’ennemi multiforme, pour lequel je suis devenu un réfugié en captivité, condamné à mort, persécuté dans un camp de concentration humanitaire depuis 6 ans.
Dans cet ouvrage, j’ai annoncé l’avènement du nouveau contexte géopolitique plus ouvert qui consacre la seule et unique solution de la crise.
Il s’agit de “la réponse dans l’immédiat” au besoin du Congo et des Congolais, à savoir le partenariat géostratégique de l’axe Russie-Chine-Iran-Corée du Nord qui gagne, le seul capable de les aider à assurer “leur survie ainsi que la souveraineté et l’intégrité de leur territoire”.
À cet effet, j’ai beaucoup insisté pour que vous effectuiez un voyage plus utile à Moscou, à l’instar du courageux Président Denis Sassou Nguesso, afin de finaliser et exécuter l’Accord militaire Russie-RDC, en conformité avec la volonté de l’Éternel Ye Mei qui a décidé de l’évolution des rapports de force dans le monde, avant de décréter la survie de l’humanité et l’indépendance de l’Afrique, dont la RDC, à tout prix.
Convaincu que vous êtes “le moindre mal”, le seul prétendant à pouvoir sauver le Congo en danger, je me suis appesanti sur la responsabilité historique qui incombe à votre Excellence en ce temps de la fin, à savoir l’empêchement par tous les moyens de la matérialisation du plan de l’ennemi.
Au point de vous supplier, au cas où, pour une raison ou une autre, vous seriez dans l’impossibilité d’assumer cette responsabilité extrême, de démissionner au nom de la Patrie, tout en prenant soin de la confier à un officier militaire congolais aguerri, de père et de mère.
Monsieur le Président,
Au moment où, en outre, je me refusais d’imaginer un seul instant que le naturel d’erreurs sous votre premier mandat, que vous avez chassé solennellement, pouvait revenir au galop, vous venez de surprendre en créant des doutes dans tous les esprits.
La manière dictatoriale des temps anciens dont vous politisez la justice qui n’est pas du tout malade, confirme le caractère hautement antipatriotique de la médiocrité majoritaire au pouvoir que vous incarnez.
Votre décision de permettre à l’ancien argentier national Nicolas Kazadi, accusé de détournement dans plusieurs dossiers, constitue un forfait exécrable, indigne d’un Chef d’État.
Elle discrédite et expose votre Excellence à toutes les malédictions, particulièrement celles de 735 familles des pauvres veuves, orphelins et anciens parlementaires survivants du Haut Conseil de la République – Parlement de transition, HCR-PT en sigle, dont les 3/4 continuent d’être décimés parce que privés de leur dû depuis plus de 25 ans.
En possession d’un arsenal de plus de 200 preuves à conviction, dont des témoignages d’implication “jusqu’au sommet de l’État”, j’ai été systématiquement empêché de saisir la justice.
Mes avocats me conseillent à ce stade de solliciter une fois de plus votre intervention personnelle pour que les victimes soient promptement rétablies dans leurs droits.