Cela se justifie par la présence d’une trentaine de barrières payantes érigées sur cette route, en passant par Lubyala, Kalumba, Mungombe, Kasika, Kilungutwe, Kangola et bien d’autres localités
Des commerçants se voient réclamer des sommes exorbitantes allant de 10 000 à 50 000 francs, selon l’humeur à chaque barrière.
Des acteurs citoyens s’expriment
Ilunga John, acteur du mouvement social Sursaut patriotique affirme qu’il est inconcevable que pour un trajet de 90 kilomètres, 30 barrières soient érigées.
Des piétons et engins transportant se trouvent plongés dans un paternalisme outré à ciel ouvert et sous le regard silencieux des autorités.
Celui-ci signale que même dans la plaine de la Ruzizi, cette situation est quotidienne et met des vies humaines en extinction.
Cet acteur social demande aux autorités compétentes de s’impliquer dans cette situation afin de ramener la quiétude et la stabilité sur toute les étendues concernées par cette mauvaise pratique.
Alors que les conditions de vie se sont détériorées après la fermeture des banques, plusieurs voyageurs continuent de subir l’insécurité alimentaire liée aux tracasseries routières.
À qui la population du Sud-Kivu peut-elle s’adresser pour mettre fin à ces tracasseries ?, s’interrogent plusieurs personnes.