fermeté et indignation, la pratique illégale et inhumaine observée dans certaines écoles conventionnées de Panzi et ses environs, où l’on monnaye l’inscription des nouveaux élèves en violation des principes de la gratuité de l’enseignement primaire.
Selon lui, Plus grave encore, des enfants déplacés suite à l’insécurité dans plusieurs villages ne sont ni accueillis ni inscrits, sous prétexte de leur incapacité à payer des frais exigés.
Ces pratiques constituent une atteinte grave au droit à l’éducation garanti par la Constitution de la république démocratique du Congo et les conventions internationales ratifiées par notre pays.
Il demande aux chefs d’établissements de respecter les textes sur la gratuité, aux autorités éducatives et administratives d’intervenir immédiatement et à la communauté et aux organisations de défense des droits humains de se mobiliser pour protéger les enfants déplacés.
François Mubalama rappelle que l’éducation est un droit et pas un privilège, et qu’aucun enfant ne doit être rejeté à cause de sa pauvreté ou de son statut de déplacé.