La situation est alarmante dans la partie Nord de la province du Nord-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo. Psychose et émotion, le bain de sang demeure le pain et vin au quotidien à tel enseigne que les habitants de Beni ne savent plus à quel saint se vouer. En l’espace d’une semaine, au moins 25 personnes ont été fauchées et exécutées par les éléments ADF du 19 au 24 juillet 2019.
Le tableau sombre de cette insécurité persistante se présente de la manière suivante :
1) La nuit du 23 au 24/07/2019 : 4 civils tués à Mulobya à près de 4 km de May Moya centre dans le tronçon May Moya – Tsamboko, en groupement Bambuba-Kisiki, secteur de Beni Mbau ;
2) La nuit du 22 au 23/07/2019 : 9 civils tués à Mabasele, l’un des quartiers de la commune d’Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni ;
3) La luit du 19 au 20/07/2019 : 3 civils tués à Eringeti dans le groupement Bambuba-Kisiki en secteur de Beni-Mbau ;
4) En date du 21/07/2019 : 3 civils tués à dans la chefferie de Watalinga. 4 civils tués à Malolu dans la partie rurale de la ville de Beni et 2 civils tués à Mangboko, dans le groupement Batangi-Batangi Mbau en secteur de Beni-Mbau.
A en croire le député provincial élu de Beni Territoire, Jean-Paul Paluku Ngahangondi, c’est « un véritable drame sécuritaire qui nécessite des actions de grande envergure de la part de l’État Congolais à travers les FARDC et les casques bleues de la monusco ».
Notons que la province du Nord Kivu et spécialement le territoire de Beni est en proie aux massacres des ADF.
Kivuavenir.com