Après des violentes manifestations des combattants de l’UDPS à Kinshasa et dans d’autres villes du pays protestant contre la proposition de la loi Minaku et sakata, place à présent à des réactions allant dans tout le sens.
C’est le cas du Dr Olivier Rusumba, cadre du regroupement politique ADRP membre du FCC, pour lui, la violence ne peut rien résoudre. Proposer des lois est une tâche qui revient aux députés.
Dans un entretien avec la rédaction de Kivu avenir ce vendredi 26 juin 2020, Il a précisé qu’aucun parti politique n’a le monopole de la violence ni de la mobilisation, pour lui, ce qui compte aujourd’hui c’est le peuple seulement et pas la violence. Il regrette qu’au lieu que les combattants de l’UDPS revendiquent la bonne gouvernance pour l’amélioration des conditions de vie des congolais, ils se livrent à des balivernes.
« La démocratie a ses règles, la violence n’a pas de place dans une démocratie, la nôtre, nous l’avons chèrement acquise, nous devons tous nous unir pour que le Congo avance, je regrette qu’au lieu de réfléchir développement, les combattant de l’UDPS réfléchissent rue comme s’ils sont encore à l’opposition, ils se prennent pour de tout puisant oubliant qu’ils n’ont le monopole de la mobilisation » a-t-il expliqué.
A la question de la loi MINAKU ET SAKATA, olivier Rusumba précise qu’il est du devoir de tout député de proposé des lois, bonne ou mauvaise, il n’est pas de la responsabilité de la rue d’apprécié mais plutôt à l’assemblée nationale légalement établie en qui le peuple a placé sa confiance.
« Je suis étonné de voir ces genres d’agitation, la proposition d’une loi est la responsabilité du Député et pas le contraire, le rôle d’un député n’est pas celui de construire des écoles, des routes comme certains les pensent, Minaku n’a fait que proposé, c’est à l’assemblée d’apprécié si la loi en question va dans le sens de l’intérêts de la population » explique t’il
La loi sur la réforme judiciaire en République démocratique proposé par les député nationaux Aubin Minaku net gari Sakata créent fait de controverse sur le plan de l’étendu national.
Les députés du groupe parlementaire UDPS et alliés ont décidé de ne plus participer aux travaux de la commission politique, administrative et juridique (PAJ) de l’assemblée nationale.
Pour ces députés, les propositions de lois Minaku et Sakata doivent purement et simplement être retirées.
Pour les députés CACH, il n’est nullement question d’être complice d’une quelconque violation de la constitution.
Pour rappel, après avoir été jugées recevables par la plénière de l’assemblée nationale, les propositions de lois Minaku et sakata entre autre sur la loi organique modifiant et complétant la loi organique portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire ont été envoyées à la commission PAJ pour approfondissement.
Pascal Kamanzi