Par mes nombreuses correspondances précédentes, j’ai alerté en me fondant sur les conditions compromettantes et maléfiques parce qu’attentatoires à la démocratie, à la souveraineté, la dignité et l’intérêt supérieur de la nation, dans lesquelles vous avez été porté au sommet de l’Etat en décembre 2018, et qui remettront indéfiniment en question votre élection du reste entachée de multiples irrégularités.
Il vous a été chaque fois rappelé que la situation extrême au pays requiert le rejet absolu du fameux deal sous voiles, déclencheur de l’urgence et de l’impérieuse nécessité d’éviter le pire. Autant vous avez été exhorté à revenir à la raison et à l’évidence que, dans pareilles postures, vous ne disposez d’aucune force, d’aucun moyen de pression concret ni pour résoudre la profonde crise sociale, ni pour restaurer la Paix, et encore moins pour faire la guerre contre l’ennemi visible devenu paradoxalement votre partenaire politique privilégié.
Sans être devin, j’ai averti que votre obstination à continuer de jouer au dauphin et au maréchal Pétain à la fois, ne sera qu’une haute trahison de trop qui coûtera cher à la République et à vous-même.
Il s’avère aujourd’hui que votre Excellence s’engouffre de plus en plus dans les lourds rideaux en velours de l’accord de Kingakati, un véritable cul-de-sac. Vous naviguez tellement à vue que vous violez constamment ledit accord et même pire, la Constitution, tandis que la nation se meurt. De l’échec cuisant de la tentative de l’instauration d’un Etat de droit à travers une justice encore et toujours sélective, à double vitesse, pour les menus fretins, aux perspectives sérieuses de votre propre mise en accusation pour divers manquements graves, en passant par la tragique situation économique, sociale et sécuritaire qui continue de s’aggraver de jour en jour.
Si chaque heure qui passe confirme l’incompatibilité criante de votre autoproclamée vision du changement avec l’esprit satanique de la coalition FCC-CACH, je me permets de revenir à la charge afin de vous demander d’arrêter illico cette charrette de la mort pour notre pays. Car, vous accrocher à un tel pouvoir pour le pouvoir représenterait la meilleure expression de votre intention de faire perdre de temps inutilement au Congo, à son pauvre Peuple, dans son combat pour une libération préalable à travers le processus de prise de conscience. Il s’agirait d’un cas flagrant de haute trahison.
Monsieur le Président,
Vous êtes le seul à connaître les poisons venimeux du secret du pacte qui vous lie personnellement aux forces d’occupation à travers l’imposteur « Joseph Kabila » à déboulonner. Autant vous savez comment briser les chaînes mortelles qui, de manière infernale, retiennent tout un pays, tout un Peuple, votre Excellence y compris.
Vous avez intérêt à dégainer le premier et dans le meilleur délai, parce que l’ennemi du Congo, votre partenaire atypique, et vos soi-disant soutiens extérieurs, se préparent une fois de plus à surprendre désagréablement le Congo et sa population meurtrie en commençant par vous-même.
Aussi, je vous réaffirme qu’en cas d’obstination de votre part, vous serez bientôt l’objet d’une poursuite par mise en accusation pour haute trahison, violation de la Constitution, détournement, corruption et blanchiment d’argent.
J’ose croire que vous saurez, comme feu votre père, vous situer dans les limites du bon sens, de la mesure, de la sagesse, du patriotisme, et ainsi pouvoir échapper à la frappe du Cosmos, à la colère, la fureur et la justice du Très-Haut, en brisant courageusement le spectre de l’hypocrisie, de la cupidité, de la trahison, de la médiocrité, qui condamne notre pays à la ruine.
Avec tous mes sentiments patriotiques.
Honorable Prosper NDUME Pelé Nzogu.