Les Forces armées de la République Démocratique du Congo ont réagi ce jeudi 18 août, à la suite des attaques simultanées orchestrées par les terroristes du M23 et leurs alliés de l’armée rwandaise à Rwanguba, Rangira et Muhimbira dans le groupement de Jomba en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.
Dans une déclaration faite à la presse, le commandant du Secteur Opérationnel SUKOLA II Nord Kivu, le Général de brigade, Bitangalo Bulime Clément dénonce une salve des violations graves du Droit de l’Homme commises par le M23/RDF en date du 16 Aout dernier, lors de leurs attaques contre les positions des FARDC.
Il cite notamment le largage des bombes sur les habitations civiles à Chakere dans la localité de Rwanguba et à Rangira, causant au moins 5 blessés parmi la population civile dont une fillette blessée à la tête.
Outre les bombes lancées sur les habitations civiles, l’armée note une attaque à l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydro-électrique du Parc National des Virunga. La même source renseigne que ces terroristes ont aussi tiré sur une ambulance des FARDC qui évacuait les blessés civils.
Selon nos confrères de politico.cd, l’armée congolaise indique que préparant d’autres attaques sur ses positions à Rutsiro et Ruseke; le M23 et ses alliées de l’armée Rwandaise chassent la population de cette zone en leur exigeant ainsi, de quitter sans délai leur milieu naturel.
L’armée congolaise qui dit respecter des accords du sommet des Chefs d’Etat à Nairobi instaurant une trêve préviennent qu’une autre attaque de « ses positions en violation de la dite trêve par la coalition RDF/M23 sera suicidaire ».
Une accalmie a été signalée le jeudi 18 août sur la ligne de front entre les FARDC et le tandem M23/RDF dans la zone de Rwanguba, Rangira, Muhimbira qui ont été lundi et mardi le théâtre de ces violents affrontements.
Valentin Maheshe