Depuis l’an 2000, la ville de Bukavu est convoitée par la quasi totalité de la population vivant dans les territoires, une situation consécutive à l’insécurité et le manque d’emplois.
Des habitants en provenance des territoires ont envahis certaines collines de la ville de Bukavu.
Ceux d’Idjwi vers la colline de Karhale, ceux de Kalehe ou encore Bunyakiri à Mulambula dans la commune de Bagira. Les habitants de Kabate et Walungu visiblement à Ciriri, Cimpunda et Buholo. Ceux de Mwenga et Shabunda, habitent le quartier Cahi chez Maria Kachelewa, Gyamba et Essence Major Vangu.
Le quartier Panzi est le bastion des Bazibaziba, Barhinyirhinyi et Balinjalinja. Toutes ces populations ont envahis des endroits jadis inhabités et la plupart des endroits impropres à la construction.
Leurs habitations sont serrées les unes des autres et ne respectent aucune norme urbanistique (rapport Amka Kongo 2020).
Leurs maisons sont souvent en planche avec des panneaux solaires mal installés comme source d’énergie souvent à l’origine des incendies à répétition surtout pendant la saison sèche.
Dans ces avenues exodique à forte densité, le camion anti incendie n’a pas de chemin pour secourir, cela est à la base d’embrasement de plusieurs dizaines presque chaque semaine (cfr récent incendie de Nyamugo du dimanche 3 juillet).
Si pour les saisons sèches des quartiers entiers partent en fumé, pendant la saison de pluie ce sont des éboulements qui endommagent ces mêmes avenues causant mort d’hommes et destructions des maisons (cfr les éboulements au lycée Wima sur avenue Maendeleo en 2022 et éboulements sur avenue Ruzizi en 2019).
Certains observateurs se demandent
qui sont les véritables responsables de cette boucherie foncière désordonnée et sans aucun des normes.
Pourquoi les autorités n’enquêtent pas pour punir les responsables ?
Pourquoi la politique d’aménagement urbain toujours d’application jusqu’à ce jours ?
Voilà au temps des questions qui nécessitent des réponses.
Les accidents qui causent mort d’hommes.
Depuis toutes ces années, la ville de Bukavu enregistre hebdomadairement des accidents pourtant évitable (cfr l’accident qui a pris la vie à 3 personnes ce jeudi 14 juillet et le mardi 28 juin 8 élèves du complexe scolaire SOS ainsi que leur Chauffeur).
Un analyste indépendant (Elly Habibu) a précisé que la mairie de la ville de Bukavu, une fois prendre ses responsabilités et tenant compte des agglomérations qui envahissent Bukavu, la ville devrait déjà interdire la circulation des camions poids lourds pendant les heures de pointe (de 8h à 20h).
Le contrôle technique devrait être une obligation et sans complaisance, certains véhicules vétustes ne devraient plus circuler comme est le cas malheureusement (cfr les véhicules qui transportent les matelas de la frontière jusqu’au marché de Kadutu et les bikama sports qui font le taxi place de l’indépendance Ciriri).
Ce politologue de renom fustige le comportement des autorités et responsables du Centre des contrôles techniques qui au lieu de contrôler l’état des véhicules, priorisent plutôt le ridicule bout de papier qu’ils vendent aux chauffeurs et propriétaires des véhicules communément appelé contrôle technique.
Pourquoi les responsables ne sont ils pas poursuivis et punis?
Ceux qui punissent sont bénéficiaires de ces désordres, certains en profitent pour se faire des millions (argent facile) sans fournir beaucoup d’efforts, les policiers de roulage se contentent aussi du pourboire journalier (massage).
Le Maire de la ville de Bukavu quant à lui, sa tête est ailleurs, il préfère passer toute sa journée du samedi au débouchage d’un petit caniveau sur l’avenue route d’Uvira chaque samedi plutôt qu’aller supervisé par exemple le service de contrôle technique.
Le Ministre des transports quant à lui, la vente des gilets aux motocyclistes est sa priorité, la circulation des voitures vétustes n’est pas son affaire, une attitude pathétique estiment certains garçons et filles BK.
Quels sont les critères pour être Maire de la ville ?
Depuis que le PPRD est devenu la puissance , on ne tient plus compte des prérequis, moins encore de l’expérience, les politiques à Kinshasa se partagent le poste, pour la Mairie par exemple, on a pas besoin d’un connaisseurs.
i seulement vs êtes l’homme de confiance du propriétaire de ce quotas, vous êtes nommé et ce pareil pour d’autres postes politiques, l’UDPS au pouvoir est sur la même lancée, cela devient un cercle vicieux.
Étendre la ville de Bukavu ?
La ville jadis devrait servir 50.000 habitants, aujourd’hui, la population est comptée par million (plus ou moins 2.000.000 d’habitants selon le rapport de la Mairie de 2020) devrait déjà être étendue à l’Ouest vers Nyantende-Nyangezi, au Nord Vers Mudaka-Miti- Kavumu et pour y arriver.
Il faut des conditions comme la sécurité, les infrastructures sanitaires, marchés modernes, les écoles, l’eau, l’électricité et certaines institutions étatiques.
Lorenzo Kalinda, lors d’une émission débat sur Fan Fm 91.5 Mhz, avait préconisé aux autorités d’être prévoyant et objectif, de créer les même conditions de Bukavu à Nyangezi et de Bukavu à Kavumu (cela exige de la volonté des autorités).
Toutes les catastrophes qui sont traitées de naturelles à Bukavu sont vraisemblablement artificielles et devraient être évitées si les patriotes étaient aux affaires.
”Nous avons le pain sur la planche, nous devons propulser pour des dirigeants, des patriotes et capables de diriger” estime un des technocrates et techniciens.
Editorial de Pascal Kamanzi, Personnalité socio-politique.