Cette précision est du président de la société civile de Bagira, Gentil Kulimushi, lors d’un entretien avec un reporter de Kivuavenir.com, ce lundi 7 février 2022.
Au cours de cet entretien, le président de la société civile noyau communal de Bagira, Gentil Kulimushi, renseigne qu’il ne se passe plus une semaine sans que des cas de l’insécurité ne soient signalés dans cette partie de la ville de Bukavu.
Le cas le plus récent est celui survenu dans la nuit du dimanche à ce lundi 7 février 2022, où trois personnes d’une même famille ont été tuées par les bandits armés sur l’avenue Chabarhabe, au quartier Cikonyi, dans la même commune.
« Entre janvier et ce jour, plus de 10 morts dans différents quartiers de la commune de Bagira. Les quartiers Cikonyi, ciriri, Nyakavogo et Cikera, restent l’épicentre de cette insécurité, où on a ramassé 3 armes, 4 chargeurs, 114 cartouches et une grenade, des cas de viols sur mineures écolières, ramassage des corps sans vie, 6 cas de justice populaire », précise cet acteur de la société civile de Bagira.
La société civile sous noyau de Bagira par l’entremise de son président Gentil Kulimushi, condamne ces attaques récurrentes (viols, enlèvements, ramassages des corps sans vie dans leur entité en particulier et dans la ville de Bukavu en générale.
Après l’attaque du vendredi 04 février contre un jeune homme revendeur et son client dans la commune de kadutu et qui a rendu l’âme quelques minutes après, c’est le tour de la commune de Bagira à être endeuillée suite aux meurtres de trois personnes d’une même famille par des hommes en armes non autrement identifiés.
Pour Gentil Kulimushi, cette entité compte actuellement moins de 30 policiers et moins de 8 agents de renseignements pour assurer la sécurité des personnes et aucun fonds n’est destinés aux policiers patrouilleurs.
Cela fait à ce que ces patrouilles ne se limitent qu’à des routes principales alors que, selon ce dernier, l’insécurité règne et persiste dans les milieux populaires voire plus éloignés des routes principales.
De ce qui précède, ce dernier rappelle aux autorités qu’il est temps d’être sur le terrain et de mobiliser cette communauté afin de trouver ensemble comment faire renaitre la paix dans leur milieu en dénonçant tous les malfaiteurs et tous les cas suspects.
Elie Akonkwa