Dans une interview avec la presse Benjamin Cinamula coordonnateur de kivu Tech,Cette activité visé à mettre ensemble les investisseurs ou décideurs et les jeunes innovateurs qui n’ont pas assez de moyens.
« Notre pays a des difficultés de gestion dans la maximisation des recettes. Le modèle manuel est encore utilisé même dans des entreprises. Le modèle devrait migrer vers le système de gestion informatisé », explique Benjamin Cinamula.
Pour celui-ci, l’entrepreneuriat doit commencer tout d’abord par l’inspiration avant d’avoir des projets très innovants et consommables par la population. Notre source renseigne que ,Kivu Tech accompagne les jeunes entrepreneurs en les formant et en les mettant en contact avec les décideurs.
« KivuTech comme incubateur est là pour récolter les idées de ces jeunes, les accompagner et les former pour que leurs produits soient consommés ».
Pour cette deuxième journée ,
La représentativité de la femme dans l’entrepreneuriat numérique reste minime jusque maintenant. Kivu Tech appelle toutes les femmes à se lancer et à s’émanciper car l’innovation n’a pas de sexe.
3 panels ont constituer cette deuxième et dernière journée. C’est notamment l’éducation, les infrastructures et le commerce électronique. L’exposition des six meilleurs projets a clôturer la journée.Deux meilleurs projets ont été primés. Nadège Naka à été la première avec un million de francs congolais et Galy Chibashimba le second avec cinq cent mille francs congolais.
« Femme ne nous négligeons pas travaillons, cherchons toujours a crée des idées neuves pour aider la société car S’il faut innover, il faut qu’il y ait du courant électrique permanent, la connexion internet haut débit et tout ce qui touche l’informatique et j’encourage les autres jeunes de ne pas croisé les bras mais de travailler jour et nuit pour qu’ils soient utiles dans la société », pense Nadège Naka bénéficiaire de ce prix de kivu Tech deuxième édition 2020.
Plusieurs personnalités nationales ainsi qu’internationales ont pris part à ces échanges. A la présidence de la Rd Congo, le conseiller spécial en charge du numérique, la conseillère en charge de la jeunesse et violences faites aux femmes. Sur le plan international, le président du club des investisseurs français ainsi que des chercheurs et des professeurs ont également participé au débat. Cela pour inspirer les jeunes en premier mais aussi essayer de trouver des solutions liées aux problèmes de financement pour ces jeunes qui se sont déjà lancés dans le numérique.
Ces initiatives ont eu lieu grâce à l’accompagnement et la collaboration du Programme des nations unies pour le développement, Pnud en Rd Selon ce dernier.
Signalons que, Kivutech est un programme de « International Humanitarian and developement Team » qui regroupe plusieurs organisations des jeunes du Nord Kivu et Sud-Kivu. Le but est d’accompagner, soutenir et encadrer les entrepreneurs et innovateurs.
La grande salle du collège Alfajiri a servi de cadre pour cette activité.
Jeremie Baraka