Permettre aux hommes et femmes de trouver une solution gagnant-gagnant grâce à une collaboration lors d’un conflit, c’est l’objectif d’un atelier de formation de deux jours que vient d’organiser l’organisation « Célébrons le courage de la femme » à Bukavu.
Il était également question de parler de l’approche commun ground, qui est pour les intervenants, un espace de rencontre pour des personnes en conflit. Ceci dans le but de trouver une solution favorable entre les parties prenantes
Avec ses principes, ladite approche croit que le conflit est inévitable et non une violence, le changement est toujours possible, quand tout le monde gagne, le changement pourrait s’inscrire dans la durée
Selon l’un des intervenants, dans son exposé sur l’analyse du conflit, explique que, dans toute médiation, on doit en premier lieu connaitre le conflit en question, connaitre les acteurs qui jouent un rôle positif ou négatif dans ce conflit et au finish, enfin connaitre les opportunités liées à un conflit pour ensuite l’analyser
Ceci doit passer par 3 méthodes qui sont, l’arbre du conflit, les éléments de connexion et de division et les parties prenantes, fait savoir un des formateurs
Se référant à la définition de la dignité qui, selon ce dernier, est le respect dû à une personne ou à soi-même, il est à noter que la dignité est violée lorsqu’on la néglige, on l’ignore ou on rapporte des rumeurs sur les autres pour se défendre
Celle-ci est honorée lorsque les individus se confient aux autres en considérant les problèmes de leurs proches comme les leurs
Il faut dire que ces assises de deux jours se sont déroulé du jeudi 10 à ce vendredi 11 novembre 2022 et se sont tenues au centre Olame, au quartier Nkafu, dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu.
Plusieurs personnes ont pris part à ces assises dont, les membres du forum des femmes (FF), ceux du comité pour la démocratie voix et action citoyenne (CDVAC), ainsi que celles des clubs pour les développements
Célébrons le courage de la femme « CCF » est une organisation qui met la femme au centre de tout, mais elle s’intéresse également aux questions qui cadrent avec la bonne gouvernance.
Mariam Kalokola