Des acteurs de la Société Civile sous noyau du quartier Panzi dans la commune d’Ibanda s’opposent à toute forme de tentative visant la réhabilitation de l’ancienne cheffe à la tête du dit quartier, Aimée Nsimire Buhendwa suspendue.
Ceci est contenu dans une correspondance adressée au Bourgmestre de la Commune d’Ibanda, et dont une copie est parvenu à la rédaction de Kivuavenir, lundi 24 octobre 2022. Dans ce document, ces acteurs de la société civile font savoir que depuis un temps, il s’observe des signes manifeste des autorités, tendant à réhabiliter l’ancienne cheffe du quartier Panzi, pourtant cette dernière a déjà prouvé ses limites dans la gestion.
« Parmi ces autorités nous citons ici, le Directeur de Cabinet du Gouverneur du Sud-Kivu, le maire de la ville veulent imposer cette femme qui a montré ses limites. Panzi ne mérite plus le désordre administratif et les nominations fondées sur les collines et les influences, et aucune communauté na le monopole sur d’autres. Nous dénonçons le trafic d’influence autour de la gestion du quartier Panzi qui a montré ses limites », peut-on lire dans ce document.
Toutefois, la société civile sous noyau du quartier Panzi regrette constater que sur le plan administratif, la cheffe du quartier suspendue Aimée Nsimire avait été reprochée dune gestion opaque par sa hiérarchie, ainsi que la vente de 32 parcelles de l’État dans cette entité, mais aujourd’hui elle se fait passer comme une innocente.
« Elle est responsable de plusieurs actes de violations des lois dans son entité. Détournement des lampadaires offerts par la commune d’Ibanda dans le cadre de lutte contre l’insécurité, lun des projets du budget participatif. Nous sollicitons une enquête rigoureuse sur la gestion de cette maman », insistent ces acteurs de la société civile.
Et ajoutent;
« Maman Aimé Buhendwa étant un agent de l’État, on peut la notifier comme cheffe d’avenue, Gérante de lun des marches de la ville de Bukavu, et non comme cheffe du quartier Panzi. Que cessent tous les trafics d’influences reposant sur des antivaleurs et les clientelismes. Condamnons également les arrestations arbitraires dont sont victimes certains chefs d’avenues, comme le chef d’avenue Ruzizi 1, et celui de l’avenue Mulungulungu 7 ».
Christine Wabiwa