La societé civile en province du Sud Kivu, qualifie « d’un coup d’état constitutionnel » la réflexion d’un groupe de cadres du front commun pour le Congo (FCC) portant sur le maintien du tour unique à l’élection présidentielle et pour l’élection au second degré du président de la République.
Jakson kalimba, Président a l’interim de Cette structure citoyenne dans la ville de Bukavu l’a dit ce vendredi 11 septembre lors d’une interview accordée à kivu avenir.
il souligne que cette démarche du Front commun pour le Congo, est une démarche qui vise a violer la constitution de la République, mais aussi a déstabiliser les institutions du pays.
« Nous ne pouvons pas cautionner la violation de la constitution,ainsi nous disons non à cette démarche qui est contre la volonté du peuple. C’est un coup d’État constitutionnel »martel Jakson kalimba.
Celui-ci révèle qu’au vu cette démarche, le FCC cherche à tout prix à faire exécuter son projet qui est de s’éterniser au pouvoir. Il ajoute que la République démocratique du Congo n’appartient pas, seulement à une cathécorie des personne, ni à un parti politique.
« Tel que l’article 64 de la constitution le stipule le peuple doit barrer la route à toute personne qui exerce ou qui veut exercer le pouvoir par la force. Dans une démocratie le pouvoir appartient au peuple et personne ne peut le refuser. C’est pourquoi nous appelons notre population à prendre ses responsabilités si cette lois passée», souligne KALIMBA.
Il appelle le peuple congolais à barrer la route à cette réforme électorale, en prenant leur destin en main.
Pour rappel, des Cadres du Parti Politique pour la reconstruction et la démocratie PPRD, dont l’ancien gouverneur du Kasaï Alphonse Ngoyi Kasanji, à l’issue de leur réflexion avaient motivé l’élection présidentielle au second degré, par deux raisons. C’est notamment la réduction des dépenses financières, mais aussi d’éviter des contestations qui ont suivi la présidentielle de 2006 et 2011.
JEREMIE BARAKA, depuis Bukavu