Le gouvernement congolais continue d’assurer ses engagements financiers vis-à-vis de la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI) pour la tenue des élections générales dans le délai constitutionnel c’est-à-dire ce mercredi 20 décembre 2023, affirme le ministre des Finances Nicolas Kazadi lors de l’émission “les chiffres du gouvernement” co-animé avec son collègue de la communication et médias Patrick Muyaya mardi 28 novembre 2023 à Kinshasa.
Près de 15 jours après le cri d’alarme de Denis Kadima Kazadi lors du cadre de concertation avec les candidats Présidents au sujet du déficit de 300 millions USD pour finaliser les opérations électorales, l’argentier national révèle qu’une somme de 130 millions USD vient d’être dotée à la Centrale électorale pour faire avancer les opérations électorales.
“Rien que la semaine qui vient de s’écouler entre lundi de la semaine passée et hier ou aujourd’hui, nous avons payé 130 millions USD à la Commission Électorale Nationale Indépendante et ça continue chaque jour parce que nous sommes à une phase intense ou les équipes de la Commission Électorale Nationale Indépendante sont à travers tout le territoire avec une consommation importante de trésorerie parce qu’il y a des formations qui sont faites, il y a la logistique qui est entrain de se déployer”, a rassuré Nicolas Kazadi, ministre des Finances.
Pour l’argentier national Nicolas Kazadi, les prophètes de malheur qui estiment que les élections ne seront pas organisées faute des moyens financiers sont en train de se tromper et de faire fausse route : “C’est la phase finale et nous sommes là au rendez-vous. S’il y en a qui espère que les finances fassent défaut pour qu’il y est un retard et bien ils n’auront que leurs yeux pour pleurer”, a prévenu Nicolas Kazadi.
Plusieurs grandes étapes du calendrier de la CENI ont été déjà franchies. Malgré ces avancées, la CENI éprouve encore des difficultés financières pour parachever le processus électoral. Lors de la réunion de cadre de concertation avec les candidats Présidents de la République, Denis Kadima avait reconnu que le gouvernement a fait une grande part dans le financement du processus électoral en cours tout en notant que la part restante (30%) est importante pour achever tout le processus de financement. Ce financement, à en croire le président de la CENI, est urgent pour permettre de payer différents prestataires à plusieurs niveaux de l’organisation des élections.
Bien avant cette rencontre, au mois de septembre dernier, Dénis Kadima avait révélé que son institution recourait à des découverts bancaires assortis d’intérêts pour faire avancer le processus électoral, étant donné que le financement du gouvernement se fait par tranches.