C’est le cas du préfet Bisimwa Munyiarhakengwa Joyeux, du complexe scolaire Caramba, qui a confirmé que la rentrée scolaire a été timide juste à l’ouverture et que deux semaines après l’on observe de l’engouement dans certaines classes, notamment aux humanités et les cours se dispensent sans faille.
Etant une école privée agréée, est ce qu’il ne craint pas de perdre ses effectifs comme le chef de l’état a déjà promis la gratuité de l’enseignement pour l’école primaire et certaines classes du secondaire :
“Nous constatons un dérèglement au niveau de l’enseignement de base entre autre la septième et la huitième année , plusieurs parents préfèrent amener leurs enfants dans des écoles publiques , on s’attend a la gratuité telle que promis par le Président , cela signifie que nous constatons dans les classes de septième et huitième année, une certaines régression des effectifs , mais au moins nous sommes dans des effectifs moyens, une trentaine dans chacune de ces classes, ce qui n’était pas le cas l’année passée”
Pour ce chef d’établissement, le secret de son école, c’est le travail.
“On gagne la confiance des parents a travers les résultats et le travail parce que les enfants que nous accueillons , ce sont des enfants qui sont passés à travers plusieurs mains dans la ville de Goma, alors faire un choix pour qu’un parent soit fidèle à une école, il faut le convaincre et le convaincre c’est à travers le bon travail , un bon travail implique une bonne formation , une ténacité , un bon encadrement de ces enfants et c’est ce que nous essayons de faire pour que les parents puissent garder confiance a notre structure scolaire” a-t-il précisé.
Cette autorité scolaire pense que l’état n’a pas encore prévu des structures scolaires pour accueillir tous ces enfants qui trainent dans la ville, il y a encore un problème, un besoin pressant d’écoles, ce qui fait que les écoles publiques à l’heure actuelle sont bourrées des enfants pendant qu’il y a d’autres qui trainent à la maison sans étudier.
Il ajoute qu’au moment où ils sont entrain d’appliquer leurs stratégies, ils vont continuer à soutenir l’état dans sa mission pour qu’il réussisse. Bisimwa a fini par demander aux parents de veiller à l’éducation de leurs enfants, car ils constituent des futurs cadres de demain.
JUVENAL MURHULA