La population de la ville de Goma est à son troisième jour de manifestation contre les tueries à Beni dans l’Est de la RDCongo, ce mercredi 27 novembre.
Le matin, la ville s’est réveillée sous tension de manifestants. Pour disperser les manifestants, la police recourt à l’usage des gaz lacrymogènes, de tirs en l’air des balles réelles et à des interpellations des manifestants.
D’après les manifestants interrogés par la rédaction de Kivuavenir.com, la population est déterminée à en découdre avec l’insécurité dans le grand Nord de la province.
« La police aura beau interpelé ou tiré à balle réelle ou des balles en caoutchouc, les manifestations vont se poursuivre jusqu’à ce que la paix revienne à Beni. Nous ne pouvons pas continuer à perdre nos familles aux yeux de la communauté nationale et internationale et prétendre dire que la paix est au Congo. Nous voulons que les tueries cessent à Beni et que le reste de nos familles vivent dans la paix. C’est seulement ce que nous réclamons », a affirmé un des manifestants.
Actuellement, les villes de Beni, Butembo et Goma manifestent depuis lundi dernier pour dénoncer la complicité et l’inaction de la MONUSCO dans les massacres à répétition qui se passent quotidiennement à Beni.
Selon d’autres sources, deux personnes dont une femme enceinte sont mortes dans une embuscade tendue par des éléments ADF dans la soirée de mardi 26 novembre vers Beni.
La Rédaction