« Cessez de dorloter les terroristes du M23 au détriment des milliers des vies humaines en errance »,
C’est de cette façon que les animateurs de la Société civile du Nord-Kivu et du Sud-Kivu se sont exprimés pour contester la présence des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu malgré multiples accords signés avec le gouvernement congolais.
Dans un communiqué conjoint et dont Kivuavenir.com s’est procuré une copie, les deux bureaux de coordinations provinciales (Nord-Kivu et Sud-Kivu) disent ne pas comprendre le jeu « dangereux »dans lequel les FARDC et la force régionale de l’EAC se lance en organisant des cérémonies dites de retrait des terroristes du M23
A en croit ces deux bureaux de la société civiles, il s’agit plutôt des exhibitions de consommation des yeux pourtant dans le fond rien de changement et/ou concret n’est fait
Alors que des cérémonies sont organisées, au moins 9 groupements dans deux chefferies sont sous l’emprise de l’ennemi et cela sous l’œil impuissant de la communauté internationale ainsi que de l’Etat d’Afrique Centrale EAC.
Parmi ces neuf groupements, six se trouvent dans la chefferie de Bwisha. Il s’agit des groupents de Rugari, Kisigari, Bweza, Bukoma, Binza et Jomba.
Les trois autres groupements dont Bambo, Tongo et Bishusha sont situé dans la chefferie de Bwito.
Plusieurs personnes sont tuées par les rebelles. Les unes par exécutions, tortures et d’autres sont mêmes tuées après être tabassés toujours par les mêmes lors la loi.
Constatant l’hypocrisie dans le retrait du M23 dans la province du Nord-Kivu et cela conformément au communiqué des Chefs d’Etat du mini-sommet de Luanda en Angola, ces deux structures citoyennes demande à la communauté internationale dont figure l’EAC d’accentuer la pression en infligeant des sanctions sévères au Rwanda qui, précisent-elles, ne respecte en aucun cas les engagements pris pour la restauration de la paix et la sécurité dans la région du Grands Lacs
Claude Musengero