Alors que la province est plongée dans une crise sécuritaire sans précédent, avec des groupes armés qui pillent, violent et tuent, les élus du peuple se taisent.
Mais cela ne les empêche pas de trouver les mots pour souhaiter un joyeux Noël à leurs électeurs.
Comment peut-on expliquer ce silence assourdissant face à la souffrance des populations ?.
Les politiciens du Sud-Kivu sont-ils à ce point déconnectés de la réalité ? Ont-ils perdu toute compassion pour les victimes de la violence ?.
La réponse est simple: ils sont plus préoccupés par leurs intérêts personnels que par le sort de leurs concitoyens.
Les groupes armés qui terrorisent l’est de la RDC sont les mêmes qui ont été soutenus, voire créés, par certains de ces politiciens.
Ils sont les mêmes qui ont profité de la guerre pour s’enrichir et consolider leur pouvoir. Et maintenant, ils ont l’audace de se présenter comme les défenseurs de la paix et de la stabilité.
Mais les populations du Sud-Kivu ne sont pas dupes. Elles savent que les politiciens qui les gouvernent sont corrompus et incapables de prendre des décisions pour mettre fin à la crise.
Elles savent que les messages de vœux de Noël sont juste une façon de se donner une bonne conscience, sans avoir à prendre des mesures concrètes pour résoudre les problèmes.
Les politiciens du Sud-Kivu doivent être tenus responsables de leur silence et de leur inaction.
Ils doivent être tenus responsables de la souffrance des populations qui les ont élus. Il est temps pour eux de choisir : soit ils se rangent du côté des victimes, soit ils se rangent du côté des bourreaux.
Mais il est clair que les politiciens du Sud-Kivu ont déjà choisi leur camp. Ils ont choisi de se taire face à la violence et à l’injustice. Ils ont choisi de protéger leurs intérêts personnels plutôt que de défendre les droits des populations.
Les populations du Sud-Kivu ne doivent pas accepter ce silence et cette hypocrisie.
Elles doivent exiger des comptes et des actions concrètes pour mettre fin à la crise sécuritaire. Elles doivent se lever et dire non à la corruption et à l’impunité.
Il est temps pour les politiciens du Sud-Kivu de comprendre que leur rôle est de servir les populations, pas de se servir eux-mêmes.
Il est temps pour eux de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la crise et assurer la paix et la stabilité dans la province.
Mais en attendant, les populations du Sud-Kivu continueront à souffrir, et les politiciens continueront à se taire. C’est un scandale, et c’est une honte.
Il est temps pour les Congolais de se lever et de dire non à cette hypocrisie.
Les politiciens du Sud-Kivu ont été avertis : les populations ne les laisseront pas s’en tirer comme ça.
Il est temps pour eux de prendre leurs responsabilités et de travailler pour le bien de la province, plutôt que pour leur propre intérêt.


























































