Le trafic routier entre la localité de Sake (27 kms, ouest de Goma) et le centre du territoire de Masisi pourrait reprendre dans les dix jours à venir, a promis lundi 1er mai une délégation mixte dépêchée sur place par le gouverneur de province.
Cette route a été coupée depuis jeudi 27 avril par un éboulement à environ 40 kilomètres de Goma près de Mushaki.
Depuis lors, la ville de Goma est coupée de cette importante voie d’approvisionnement en produits vivriers par cette catastrophe, qui affecte aussi les opérations militaires dans le secteur.
La mission a été conduite par l’administrateur de Masisi, au lieu de catastrophe situé à 10 kilomètres de la cité de Sake, où l’affaissement de la route est de 7 mètres. Elle avait l’objectif de faire l’état des lieux des dégâts survenus la nuit de jeudi 27 au vendredi 28 avril.
Le directeur provincial de l’Office des routes, Papy Menga, estime que, dans les dix à vingt jours un rétablissement provisoire du trafic est possible:
« Nous allons nous concerter en synergie avec Premidis pour voir comment élargir la route en amont à gauche pour voir si les véhicules peuvent passer d’ici deux ou trois semaines en attendant des solutions définitives que nous allons soumettre à la hiérarchie supérieure ».
Dans la zone, “le sol n’est pas stable. C’est le civisme que nous allons demander à la population de bien conserver la nature. Parce que, c’est ce qui est plus important », poursuit-il.
Les axes Rutshuru et Kitshanga étant encore vidés des leurs habitants, une des principales voies d’approvisionnement de la ville de Goma en produits vivriers reste l’axe Sake-Mushaki-Masisi centre, coupé aussi depuis vendredi.
Cette catastrophe affecte aussi les opérations, notamment du contingent burundais de la force régionale de l’EAC déployé à Mushaki.
Les travaux de réhabilitation promis par l’autorité provinciale seront exécutés par la société Premidis.
Crispin kakule