Alors que caractérisée par des déplacements des populations, suite aux guerres à répétition, la partie Est de la république démocratique du Congo, n’est pas le seul coin du pays qui est envahie par des rebelles des différents groupes armés.
Les miliciens venant des pays étrangers envahissent les territoires congolais, poussant les populations souveraines de se transformer en refugiés dans leur propre pays, suite à l’insécurité grandissante.
Certains enfants en âge scolaire, se voient priver de l’éducation, car, leurs infrastructures scolaires sont parfois brulées par les envahisseurs, d’autres enfants sont parfois tués, violées, malgré leur innocence.
Dans la partie nord de la RDC, là, nous sommes dans la province du Bas-Uélé, territoire de Ango, certains villages de ce territoire sont sous contrôle des groupes armés étrangers.
Les enfants ne se rendent plus à l’école, du fait que leurs écoles sont occupées par des rebelles venant des pays voisins.
Il s’agit de deux groupes armés étrangers, dont tous de la république centre africaine, RCA, qui insécurisent la population de ce coin du pays.
Au micro de nos confrères de la radio Okapi, le coordonnateur de la coalition nationale de la Cour pénal internationale, CPI, monseigneur Pax André Kito Masimango, a indiqué que dans le territoire de Ango, sont les groupes rebelles de SEKELA et UPC (Union pour la paix pour la centre Afrique), qui mettent à mal les paisibles citoyens.
Ces groupes armés étrangers sont à la base de plusieurs faits, dont, des tueries à répétitions, des viols, des déplacements forcés des personnes et des occupations clandestines des infrastructures scolaires, dans cette partie de la province de Bas-Uélé
Le coordonnateur de la coalition nationale de la Cour pénal internationale, CPI, monseigneur Pax André Kito Masimango, demande l’assistance aux personnes déplacées parce que, martèle-t-il, au micro de nos confères, aucune structure et/ou organisation humanitaire, n’est jusqu’à présent venu à la rescousse des inopportunes.
Loin de ces semeurs des troubles, ajoute celui-ci, des mouvements des réfugiés venant du Soudan sont également visibles dans ce territoire.
Ces réfugiés dévastent les champs des autochtones, car, soigne ce dernier, ils ne sont pas encadrés.
Claude Musengero